Yvon, Paris-Camembert lance une semaine importante de la Coupe de France-PMU, est-ce un rendez-vous important pour votre équipe ?
On va jouer notre carte à fond. C’est clair que c’est une période décisive pour la Coupe de France que Cofidis a remporté ces trois dernières saisons à titre individuel. Mais le classement par équipes (un succès en 2010) me tient aussi très à cœur et aujourd’hui nous sommes troisièmes, dans le jeu, à deux points de la FDJ et d’Ag2R-La Mondiale. J’espère qu’on va démontrer une belle présence collective tout au long de ce challenge.
Quelles sont vos forces vives sur la semi-classique normande ?
Une partie de l’équipe en termine avec un gros programme espagnol, au niveau World Tour (Tour de Catalogne et Tour du Pays Basque), et forcément, tout cela a un peu divisé nos forces. Mais on aura une formation compétitive avec Rudy Molard, notamment, qui est en bonne condition et qui a une petite pointe de vitesse pour des arrivées en petit comité. Après, on compte aussi sur Edwig Cammaerts qui a gagné la Classic Loire-Atlantique mais qui se remet tout juste d’une gastro-entérite et Luis Angel Mate qui semble terminer le Pays Basque en forme ascendante. On a va essayer de diversifier nos possibilités.
Quelle philosophie tentez-vous d’imprimer depuis votre arrivée en juillet 2012 ?
Cela peut passer pour un lieu commun mais il n’y a pas pour nous de petites courses. Je veux que nous soyons acteurs, qu’on pèse sur les débats quitte parfois à se retrouver un peu juste dans le final comme sur la Route Adélie. Je suis convaincu que cet état d’esprit va finir par payer. On a des résultats collectifs intéressants au plus haut-niveau (5e du classement par équipes sur Paris-Nice et le Tour de Catalogne), la dynamique est bonne mais maintenant, il faut concrétiser.
La défaillance de vos leaders, pour l’heure, limitent-elles vos ambitions ?
Dani Navarro a remporté une belle course avec le Tour de Murcie mais c’est vrai que les autres ont eu des pépins de santé ou des chutes. Jérôme Coppel a été bien malade en début de saison et quand il a commencé à retrouver des sensations, il a chuté sur Paris-Nice. Après un Critérium International de bonne facture, il n’est pas, c’est vrai, dans les meilleures dispositions actuellement mais je ne suis pas inquiet, il va retrouver le niveau qui est le sien. Concernant Rein Taaramae, ses problèmes d’asthme se sont réveillés, on cherche la solution et à court terme, on n’est pas forcément très optimistes.
Avec trois succès, ce début de saison vous laisse-t-il sur votre faim ?
On ne peut pas être pleinement satisfait, c’est évident, même s’il y a eu de bonnes choses. Mais l’état d’esprit est là, il faut maintenant aller forcer notre chance, bousculer un peu les choses. Les coureurs qui ont plutôt un rôle d’équipier ont répondu présent, maintenant nos leaders doivent tirer le groupe vers le haut, à une époque de la saison et sur des courses qui leur conviennent.
Est-ce que cette équipe vous ressemble, correspond à l’image que vous vouliez lui donner ?
Il faut du temps pour construire un groupe mais il y a des choses qui vont dans le bon sens, notamment au niveau du collectif. Après, il reste du travail pour que toute l’équipe avance vers l’objectif que l’on s’est fixé. Il est évident que le niveau sportif doit être amélioré chez certains, que nos leaders doivent se libérer. On va vivre une semaine importante, sur des courses aux profils variés qui vont permettre à plusieurs types de coureurs de s’exprimer. Le début de saison est loin désormais, on entre vraiment dans le vif du sujet.
Source Sport Media PMU
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