Warren Barguil (12e)
« Le sentiment est mitigé. Pour le public, je pense qu’il y a eu une belle course, du beau spectacle. Rapidement, j’ai dû compter mes coups, je ne pouvais pas sauter sur tout ce qui bougeait, il fallait faire des choix. Ils n’ont pas été si mauvais, mais ça aurait pu être mieux. Quand Van Marcke, Benoot (Lotto-Soudal) et Haig (Mitchelton-Scott) sont partis, je pensais que l’équipe ag2r-La Mondiale allait rouler mais ça ne s’est pas fait. Pour jouer la quatrième place, je suis mal placé dans la dernière bosse, je ne peux n’en vouloir qu’à moi-même. En fait, j’aurais préféré un parcours un peu plus dur, avec des efforts plus longs. Il fallait de la force aujourd’hui, la preuve le vainqueur est un pur rouleur. Je suis douzième c’est anecdotique, je retiens quand même une belle journée sur mes terres. En plus, il a fait beau, ça prouve qu’il ne pleut pas tout le temps en Bretagne. Je vais arrêter de me faire chambrer (rires). »
Roger Tréhin – directeur sportif
« C’était dur et limpide. On voulait mettre un coureur dans l’échappée matinale mais seulement quatre coureurs l’ont composée et ils ont été repris à deux heures de l’arrivée, être devant n’aurait donc servi à rien même si les coureurs d’Arkéa-Samsic se sont battus pour y aller. Ensuite, l’amorce des chemins de terre était capitale. Il fallait absolument placer Warren Barguil avant de les atteindre et trois de ses équipiers ont fait le travail. A la sortie du deuxième chemin, notre leader était dans le premier peloton fort de 28 coureurs mais il était un peu esseulé face à des équipes du World Tour disposant de trois ou quatre coureurs. Dans ces conditions et parce qu’il était difficile de choisir la bonne roue, il a optimisé. Warren est dans le match et marche bien. C’est important. »
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