Credit Photos (Unipublic/Graham Watson)
Le film de l'étape
John Degenkolb (Giant-Shimano) est parvenu à ses fins et s'est imposé dans la quatrième étape de la Vuelta, disputée sous une chaleur torride, en dominant au sprint Vincente Reynes (IAM) et Michael Matthews (orica-Greenedge) qui conserve son maillot rouge de leader.
198 coureurs prennent le départ à 13h46 en direction de Cordoue. Deux difficultés sont référencées, l'Alto de San Jeronimo (km 110,4 km, 3e catégorie) et l'Alto del Catorce por Ciento (km 138,7, 2e catégorie).
L'échappée du jour se forme dès les premiers hectomètres avec Javier Aramendia (Caja Rural), Gert Joeäär (Cofidis), Jimmy Engoulvent (Europcar) et Sébastien Turgot (Ag2R-La Mondiale). Ils prennent une avance de 3'40'' (km 25). Le peloton dirigé par l'équipe Orica-Greenedge maintient ensuite un écart à 2'30''.
Les hommes de tête sont repris dans la première ascension, tout d'abord par Amets Txurruka (Caja Rural) sorti en contre.Le grimpeur basque passe en tête de l'Alto de San Jeronimo et est rejoint dans la descente par Engoulvent. Au premier passage sur la ligne d'arrivée (km 127,8), les deux échappés comptent 30 secondes d'avance sur le peloton mais ils seront bientôt repris
Le Team Sky accélère dans l'Alto del Catorce por Ciento, la plupart des sprinteurs sont distancés. Le maillot rouge Michael Matthews s'accroche, de même que John Degenkolb.
Winner Anacona (Lampre-Merida) et Adam Yates (Orica-Greenedge) attaquent en fin d'ascension et passent dans cet ordre au sommet. Romain Sicard (Europcar) les rejoint. A 24,5 km de l'arrivée, Alejandro Valverde (Movistar) sort à son tour du peloton. Il rattrappe Anacona, Yates et Sicard et poursuit son effort. L'écart est de 18'' à 18 kilomètres de l'arrivée. Le peloton fort d'une soixantaine d'hommes se reforme à 9 kilomètres du but.
Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) attaque dans le dernier kilomètre mais ne peut empêcher son compatriote John Degenkolb (Giant-Shimano) de l'emporter devant Reynes et Matthews qui conserve le maillot rouge de leader et s'empare du maillot vert du classement par points. Lluis Mas Bonnet (Caja Rural) reste le meilleur grimpeur et Valerio Conti reprend le maillot blanc du combiné.
Mercredi, cinquième étape Priego de Cordoba - Ronda (180 km)
Interview du vainqueur de l'étape 4 John Degenkolb
“Je n'avais pas gagné depuis Gand-Wevelgem !”
Il y a un bel écart entre vous et vos poursuivants sur la ligne d'arrivée. Est-ce le résultat de votre colère ?
Il s'est passé beaucoup de temps depuis ma dernière victoire, c'était Gand-Wevelgem en mars ! Depuis, j'ai beaucoup essayé de gagner, au Tour de Californie, au Tour de Suisse, au Tour de France... J'ai pris beaucoup de deuxièmes places (Paris-Roubaix, Grand Prix de Francfort, deux étapes du Tour de Californie, Championnat d'Allemagne, deux étapes du Tour de France et la deuxième étape du Tour d'Espagne). Cela ne me rendait pas malheureux, ça m'a plutôt motivé pour m'entraîner plus dur et pour disputer les courses en bonne condition. Après tous ces accessits, c'est un grand moment de franchir la ligne en vainqueur.
Cela fut-il très difficile de franchir la dernière difficulté dans le premier peloton ?
C'était un pari. Je savais que je ne gagnerai pas sans me faire mal et j'ai essayé de tout donner. Si les favoris étaient montés à bloc, je n'aurais eu aucune chance de gagner au sprint. Finalement, le plan a bien marché et cela me donne beaucoup de confiance pour demain. J'avais besoin du petit coup de pouce de la réussite et aujourd'hui c'était parfait. Cela n'a pas été une victoire facile, ayant beaucoup souffert de la chaleur et dans le dernier col. Lundi, j'ai fini en surchauffe et aujourd'hui j'ai essayé de boire et de porter de la glace sur moi le plus possible.
Etiez-vous frustré de ne pas être en mesure de courir à votre niveau depuis votre chute dans la sixième étape du Tour de France ?
Plus qu'une frustration, c'est une énorme déception. J'étais blessé et j'ai compris que je n'aurais pas la chance de gagner une étape. Cette chute fut sévère et a gâché tout mon Tour de France. Maintenant, je suis de retour et plus fort. Je suis aussi dans la Vuelta pour me présenter au championnat du monde dans la meilleure forme possible même si nous en sommes encore loin. Etre en Espagne avant le Mondial est quand même la meilleure solution pour m'acclimater et préparer cette course qui aura lieu en Espagne
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