Vinokourov pense déja à Mur de Bretagne

Ce fut une journée ponctuée par les chutes dans le peloton. Environ 65km après le départ, l’Ukrainien Andriy Grivko est entrainé dans une chute, mais n’a aucune blessure.

Ensuite, à 9km du final, le Kazakh Maxim Iglinskiy chute, il raconte «  J’ai été bousculé par un supporter qui s’est tourné à mon passage, le groupe était compacte, je n’avais aucune alternative » cela entraine la chute de la majorité des coureurs autour de . A l’arrivée le Kazakh ne souffre d’aucune blessure grave, seulement des écorchures au coude et à la cuisse gauches, ainsi qu’une contusion superficielle du genou. De même son coéquipier  Tomas Vaitkus qui était juste derrière Maxim est entrainé dans la chute, il souffre à la main droite mais rien de sérieux.

Cette chute a scindé le peloton en deux groupes, le leader Alexandre Vinokourov était en tête de peloton à ce moment là, il reste donc dans le groupe de tête. Quant à Andrey Zeits et Dimitri Fofonov, ils avaient été épargné aussi mais, alors qu’ils étaient dans le premier groupe, à  3kilomètres du final ils sont à leur tour entrainé dans une chute, mais encore une fois, rien de grave, et le temps perdu ne leur sera pas décompté, comme le prévoit le règlement.

A l’abord du dernier kilomètre, alors que Philippe Gilbert était bien placé en tête, Alexandre Vinokourov s’extrait du groupe et lance une attaque « Je sais très bien que Philippe est plus fort que moi au sprint, alors je voulais l’attaquer avant le final ». Alors que le Kazkahe est en tête, poursuivi par Thomas Voeckler et Philippe Gilbert, le Suisse Fabien Cancelara attaque et creuse rapidement un écart. Philippe Gilbert se lance à sa poursuite, et le dépasse, c’est donc le champion Belge qui remporte l’étape et revêt le premier maillot jaune de ce Tour de France 2011.

A l’arrivée, le leader de la formation kazakhe franchit la ligne en 17ème position avec un bon moral « Je sais que Philippe est très fort en ce moment, il mérite de gagner, mais personne n’est imbattable, on verra ce qu’il peut se passer au Mur de Bretagne ! »

Correspondance de Blandine Roquelet - Team Astana