Vegar Breen: "sortir pour marquer des points au classement de la montagne"

Un nouvelle journée à l'avant pour les hommes de Fortuneo-Vital Concept avec Vegard Breen qui s'est illustré sur cette deuxième étape du Tour de France. En prenant l'échappée matinale, le Norvégien est finalement resté en tête de course jusqu'à trois kilomètres de l'arrivée !

 

Vegard Breen (160km d'échappée) : « Dans le fonctionnement, l'échappée ressemblait à toutes les autres puis je voyais le monde sur la route et je réalisais que j'étais sur le Tour de France. Je vais longtemps me souvenir de cette journée.  L'objectif était de sortir pour marquer des points au classement de la montagne, mais à la fin nous étions proches de jouer la victoire d'étape. J'y ai cru, plus exactement je devais y croire. On se faisait vraiment mal, on aurait été fou de continuer sans espérer. Même si l'étape de demain est longue, je pense pouvoir bien récupérer. Je serai là pour les Pyrénées. »    

Eduardo Sepúlveda (38ème à 31'' du classement général) : «Pendant les derniers kilomètres j'étais à bloc ! L'équipe a fait un super boulot, surtout Dan et Armindo qui sont resté avec moi jusqu'à la fin. Dans le final, les virages ont provoqué des cassures. Après ça s'est joué à la pédale. Pour le moment, tout va bien. »

Roger Tréhin (directeur sportif) : «C'est une étape satisfaisante pour nous. A 10 kilomètres de l'arrivée on y croyait pour Vegard. Ils avaient encore deux minutes d'avance...mais le final était très difficile et les coureurs de tête ont payé les efforts de la journée. De son côté, Eduardo ne perd pas trop de temps sur un parcours qui ne le favorisait pas. Il nous montre qu'il est en forme !  »

Pierre-Luc Périchon : «  Il y a encore eu beaucoup de tensions. Le peloton a laissé partir une échappée et les coureurs ont tergiversé. L'équipe du maillot jaune a roulé « pour la forme » puisqu'ils ne visaient pas la victoire d'étape, ils attendaient d'être relayés par une autre écurie. Cela a favorisé l'échappée. J'ai cru que ça allait le faire pour Vegard. A titre personnel, j'étais bien placé mais j'avais laissé beaucoup de force auparavant pour tenter de sortir"