Valentin Madouas: quelle semaine !

Période des plus agitées pour le champion de France ! En début de semaine, il apprenait la fin de l'équipe de DN1 du BIC et ce samedi, il endossait le maillot de l'équipe de France pour les championnats d'Europe organisés en Bretagne... Retour sur ces quelques jours délicats !

 

Valentin, comment avez vous vécu votre course ?

« Ce championnat ne s'est pas trop mal déroulé, nous devions accompagner tous les coups. Il y a eu Nans Peters puis après David Gaudu qui ont réussi à sortir. Puis pour la suite, c’était à nous de gérer avec l’équipe pour bien nous placer et de ne louper aucun contre. Nous avions pour mission d’accompagner les coups.»

 Vous avez été obligé de revoir votre stratégie dans le dernier kilomètre ?

« Dans le final, nous rentrons sur David dans la dernière montée de Cadoudal... Pour ma part, je me sentais un peu sec par rapport aux efforts que j’avais pu fournir. Du coup, j’ai voulu envoyé le sprint à Benoit Cosnefroy, j’étais en 5ème position au dernier virage au 300 mètres, Benoit a débordé mais il était un peu trop loin malheureusement. »

Un moment, vous avez tenté de sortir en contre: c’était prémédité ?

« J’ai essayé d’accompagner pour être devant, malheureusement cela n’a pas fonctionné. Par la suite, j’ai contrôlé pour protéger la fugue de  David. »

Vous étiez à domicile devant votre public: quelle ferveur ! 

« C’était un championnat d’Europe en France, j’étais un peu à domicile, j’ai de la famille non loin de Plumelec. C’était tout un ensemble de choses qui font qu’avec l’équipe et l’encadrement, nous voulions faire pour le mieux sur nos terres. Malheureusement, nous finissons à la mauvaise place mais il ne faut pas avoir de regret: nous avons fait le travail et on peut être satisfait de nous. Cerise sur le gâteau, nous remportons la coupe des Nations espoirs UCI. »

Votre club, le Bic 2000 a annoncé son arrêt de la DN1: qu’en est-il aujourd’hui ? 

« Nous avons déjà trouvé une partie des financements nécessaires à la prolongation du Bic 2000 en DN1. Il nous manque encore un peu d’argent pour clore notre budget, nous avons des rendez-vous très importants cette semaine. Pour moi, c’est possible de continuer l’aventure, je vais tout faire pour aider Yannick Botrel et mon père à conclure un beau partenariat. Des entreprises peuvent sans doute être intéressées par du mécénat. Il y a quand même mes 12 victoires avec un titre de champion de France et de Bretagne qui peuvent peser dans la balance . »