Notre photo: présentation du Tour avec Tadej Pogacar et Christian Prudhomme (A.S.O. / Etienne Coudret).
Vous avez programmé de passer vos vacances de Juillet prochain sur les routes du Tour de France? Alors cap au Sud. Tout se passera de l’autre côté de la Loire, excepté une incursion en Alsace la veille de l’arrivée. Quatre semaines de course aux cours desquelles, nos coureuses et coureurs bretons devraient trouver des terrains à leur convenance.
Samedi 1er juillet : départ du tour masculin à Bilbao. « Là où il y a du cyclisme, il y a un drapeau basque », c’est le slogan de la Communauté autonome basque, grande ordonnatrice de ce départ 2023. Il y aura en effet sans doute des milliers de drapeaux au bord des routes pendant ces trois jours entre Bilbao et Bayonne. Et dans ce paysage rouge, vert et blanc quelques « gwenn ha du » ne dépareront pas. Première étape, première opportunité pour les Bretons avec une arrivée dans la côte de Pike (2 km à 10 %). Bien pour un puncheur à la Madouas et même pour un grimpeur à la Barguil.
Dimanche 2 juillet : Une étape qui emprunte les routes de la Classica San Sebastian avec l’arrivée au haut du Jaiskibel (8 km à 5,4 %). On prend les mêmes que la veille et l’on rajoute Gaudu ? Un petit peu tôt peut-être pour le grimpeur de la Groupama-FDJ, tourné désormais vers le classement général, qui a indiqué que ça lui plairait de gagner au haut du Grand Colombier, étape prévue le 14 juillet.
30 cols à escalader
Ne nous emballons pas mais pendant ces trois semaines, les puncheurs et grimpeurs trouveront les pentes adéquates pour s’exprimer pleinement avec 30 cols à escalader. Car, une fois qu’ils en auront fini avec le Pays Basque, ils retrouveront la montagne pyrénéenne dès les cinquième et sixième étapes avec les traditionnels cols du Soudet, de Marie-Blanque, l’Aspin, le Tourmalet et la montée sur Cauterets (16 km à 5,4%).
Les coureurs passeront ensuite par le Massif Central avec une étape hommage à Raymond Poulidor qui se terminera au haut du Puy de Dôme. Le Tour y est monté pour la dernière fois en 1988 (victoire du Danois Johnny Weltz).
Cap ensuite vers le Jura avec pour la deuxième fois une arrivée au Grand Colombier. Puis dès le lendemain, place aux cols alpins : Joux Plane, arrivée au haut de Morzine, col de la Forclaz, arrivée à Saint-Gervais après avoir escaladé la côte de Domancy, chère à Bernard Hinault, col des Saisies, col du Cormet de Roseland, col de la Loze (28 km à 6%). Si le classement général n’est pas encore totalement figé au sortir des Alpes, les Vosges pourront à leur tour, jouer un drôle de tour, la veille de l’arrivée du Tour.
Portion congrue pour les sprinters
Et les sprinters, les organisateurs ont-ils prévu de leur donner quelque chose à grignoter ? C’est sûr, ils ne feront pas bombance. Et pourtant cette édition marque le 70e anniversaire du maillot vert. Quelques amuse-bouche néanmoins afin de patienter avant le cocktail final des Champs. La 4e étape notamment avec une arrivée sur le circuit automobile de Nogaro. Le final de la 19e étape entre Moirans-en-Montagne et Poligny qui se déroulera sur une ligne droite plane et longue de…8 km. Rêvons un peu. Jérôme Pineau finalise son projet d’équipe. Axel Laurence emmène le peloton avec dans la roue le « Cav ». Le cousin de l’Île de Man gagne et devient le recordman unique des victoires dans le Tour de France…avouez, ça aurait de la gu..…
Chrono et Tourmalet pour les femmes
Vos vacances durent tout le mois de juillet. Alors une fois que les coureurs auront quitté les Pyrénées, prenez votre vélo et faites-vous quelques cols, notamment l’Aspin et le Tourmalet pour patienter et vous jauger par rapport aux coureurs et aux coureuses. En effet, le Tour de France femmes qui aura pris son envol à Clermont-Ferrand le dimanche 25 juillet, connaîtra son apothéose dans ces mêmes Pyrénées le samedi 29 juillet au haut du Tourmalet. Juliette Labous a montré de belles choses cette année sur la Planche des Belles Filles (5e), alors pourquoi pas ?
Nouveauté de cette deuxième édition du Tour femmes, elles se départageront par un contre la montre final de 22 km à Pau. Audray Cordon-Ragot a bien coché le dimanche 30 juillet sur son agenda.
ALR
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