Racontez-nous votre fin de course.
Dans le dernier tour on était quatre de l'équipe à l'avant pour me lancer le sprint. Laurent (Mangel) a fait toute la montée à bloc pour étirer le peloton, sinon les vrais sprinteurs auraient pu me battre sur la ligne. Moi je ne suis pas un pur sprinteur. Mais ça a marché et tant mieux et tout ça grâce au travail de l'équipe, chacun a joué sa carte.
Vos victoires au Tour de Catalogne ont changé quelque chose pour vous ?
Oui quand même, car avant je n'aurais jamais lancé le sprint comme ça. Eric Berthou (Bretagne-Schuller) est passé devant moi dans le virage et j'étais dans sa roue ensuite. Quand j'ai vu qu'il restait 200m j'ai lancé le sprint. En Catalogne c'était à peu près la même chose alors je me suis dit « allez je lance ».
Qui craigniez-vous aujourd'hui ?
Samuel Dumoulin (Cofidis) et puis Romain Feillu (Vacansoleil - DCM). Mais au briefing de ce matin on avait dit que si ça arrivait au sprint et que j'étais bien, il fallait faire la montée à bloc avec l'équipe, pour qu'il soit dans le rouge, car Feuillu c'est un pur sprinteur.
Pour la Flèche Wallone votre prochaine course (ndlr : mercredi 18), ça ne sera pas le même niveau... Quels sont vos objectifs ?
Ah oui, ça c'est sûr. On verra bien, je vais découvrir. J'ai pensé à ça pendant la course, c'est clair que ça ne sera pas le même niveau, ça roule très vite. Mais une très bonne expérience... Après sur cette course... on va droit dans le mur (rires), je ne vais pas m'enflammer, si je fais une place dans les 15 ça serait déjà formidable. Je n'ai jamais fait ces courses-là, je découvre.
Propos recueillis à Quimper à l'arrivée de la course.
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