Six coureurs, Mark Renshaw (Omega Pharma-Quick Step), Mitchell Docker (Orica-GreenEdge), Maxim Belkov et Luca Paolini (Katusha), Daniele Colli et Simone Ponzi (Neri Sottoli), ayant renoncé à prendre le départ de la sixième étape, 140 coureurs se sont élancés de Bodrum pour la deuxième étape a priori décisive pour le classement général.
Dès le baisser du drapeau, André Greipel (Lotto-Belisol), Matthias Krizek (Cannondale), Adrian Kurek (CCC Polsat), Javier Aramendia (Caja Rural), Wesley Kreder (Wanty-Groupe Gobert) et Arman Kamyshev (Astana) ont pris la poudre d’escampette mais ce dernier a rapidement été rappelé à l’ordre par son directeur sportif, Jan Kirsipuu, compatriote du leader estonien Rein Taaramäe, et dont le plan consistait à positionner son leader Alexandr Dyachenko, vainqueur du TUR en 2012, en parfaite position au pied de la montée finale de Selçuk.
De fait, une fois repris le contre-attaquant Adam Phelan (Drapac) et alors que le quintet de tête a compté un avantage maximal de 6’15’’ au km 66, le peloton est revenu sur eux à 29 km de l’arrivée, sous l’impulsion des Astana mais aussi de l’équipe américaine Unitedhealthcare, appliquée à faire engranger trois points de meilleur grimpeur à Marc de Maar à 21,4 km du but. Le champion des Antilles néerlandaises a ainsi conservé sa précieuse tunique rouge.
Un premier signe d’inquiétude est apparu sur le visage de Taaramäe quand, à moins de cinq bornes du sommet, il a hurlé à son coéquipier Christophe Le Mével de ralentir l’allure. L’équipe Cofidis a certes pris la course à son compte mais d’autres ont manifesté leurs ambitions, comme Cannondale avec Cameron Wurf au service du jeune Davide Formolo au lendemain de son dévouement en faveur du sprinter Elia Viviani, vainqueur à Turgutreis.
C’était décidément le jour des néo-pros : Adam Yates, dauphin de Taaramäe au général depuis la troisième étape à Elmali, a anticipé juste avant la flamme rouge du dernier kilomètre l’attaque que Formolo hésitait à placer. Taaramäe s’est retrouvé à l’ouvrage, incapable de boucher le trou.
Sur la ligne d’arrivée, il a manqué à l’Estonien une seconde pour conserver son leadership tandis que Formolo battait son compatriote Davide Rebellin, 42 ans et demi, pour le premier accessit.
Un champion est né sur le Presidential Tour de Turquie trois jours après une chute fatale à son frère jumeau Simon qui était plus attendu que lui aussi tôt à ce niveau.
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