151 coureurs ont pris le départ à Denizli. Dès le onzième kilomètre, onze coureurs se sont échappés et parmi eux plusieurs de ceux qui étaient déjà à l’attaque mercredi. Cameron Wurf (Liquigas-Cannondale), Thomas Peterson, Thibaut Pinot (FDJ) et Andreï Zeits (Astana) étaient accompagnés cette fois de Matteo Rabottini (Farnese Vini-Neri), Enrico Maggazzini (Lampre-ISD), Lucas Euser (Spidertech), Alexandre Efimkin (Team Type 1), Ronan Van Zandbeek (Skil-Shimano), Eloy Ruiz Pinto (Andalucia-Caja Granada) et Kenny De Haes (Omega Pharma-Lotto), distancé ensuite dans la première difficulté du jour, la côte de Kazizbeli (km 29,5).
Au sommet Efimkin passait en tête devant Peterson et Pinot et le Russe a récidivé au sommet du col le plus haut du Présidential Tour de Turquie (1600 mètres) à 94 kilomètres de l’arrivée. L’écart avec le peloton, mené par l’équipe NetApp du leader de l’épreuve Bartosz Huzarski, soutenue par Caja Rural et Androni Giocattoli, était alors de 8’40’’. Ecart quasi inchangé à 50 kilomètres de Fethiye.
Beaucoup de coureurs ressentant les efforts consentis la veille sous la pluie, il y eut peu de candidats pour engager réellement la poursuite et la victoire d’étape était promise donc à l’un des dix échappés.
Elle est revenue au jeune Italien Matteo Rabottini (Farnese Vini) qui a contré l’attaque de l’Espagnol Ruiz Pinto à trois kilomètres de l’arrivée. Rabottini a produit son effort sous la flamme rouge et a ensuite résisté au retour d’Alexander Efimkin deuxième.
Déclararions des trois premiers
Matteo Rabottini (Farnese Vini-Neri-Sottoli): “C’est une grande surprise pour moi de gagner une étape du Tour de Turquie. J’étais venu ici pour progresser et la victoire est une énorme satisfaction parce que je suis revenu de blessure il y a à peine deux semaines. Ce matin, attaquer après vingt kilomètres, avec le vent et toutes les côtes à venir, c’était un peu hasardeux et nous avons cru en nos chances seulement en toute fin d’étape. Dans les 500 derniers mètres, je savais que j’avais la victoire en poche même si Efimkin est revenu fort. J’avais dit à mon père (l’ancien professionnel Luciano Rabottini), de regarder la télévision hier mais finalement j’avais préféré conserver mon énergie pour aujourd’hui. Je ne sais pas si cette victoire va me qualifier pour le Giro qui est le rêve de tous les coureurs italiens et peut-être ce soir, si le manager de mon équipe Luca Scinto m’appelle, mon rêve va devenir réalité. Je ne sais pas quel type de coureur je peux devenir. Je pense avoir la capacité de devenir un spécialiste des courses par étapes mais je n’ai jamais gagné en montagne. Je veux remercier les membres de mon équipe qui m’ont suivi au cours de l’étape et aussi Valentino Sciotti de la compagnie Farnese company qui était peut-être le seul à croire en moi, tout comme mon directeur sportif Sefano Giuliani.”
Alexander Efimkin (Team Type 1): “J’ai lassé un peu d’énergie sur la route quand j’ai essayé de filer seul à 5 kilomètres de l’arrivée. Malheureusement, les autres coureurs de l’échappée ne m’ont pas laissé faire. Je pensais que c’était une bonne idée d’anticiper le sprint. Je suis déçu de n’avoir pas gagné. Je pensais vraiment pouvoir dépasser Rabottini… Remonter à la troisième place du classement général, ce n’est pas mal. Et ce sera bien si je finis troisième du Tour de Turquie. »
Enrico Magazzini (Lampre-ISD): “Je suis un peu déçu. Je me sentais bien et je suis toujours assez rapide dans ce type d’arrivée. J’ai loupé une occasion de remporter une belle victoire. Il y a eu quelques attaques qui ont déjoué mon plan. C’était une longue étape et tout le monde était fatigué. C’est pourquoi il a fallu attendre la toute fin de l’étape pour voir des coureurs attaquer. »
Thomas Peterson (Garmin-Cervélo, leader de l’épreuve): “Quelques-uns des coureurs qui étaient déjà échappés avec moi hier ont encore attaqué et c’est pourquoi je me suis retrouvé devant pour la deuxième journée consécutive. Je n’ai pensé qu’à atteindre l’arrivée en restant avec les autres. Maintenant je pense avoir une bonne chance de gagner le Tour de Turquie. Je dois regarder ce qui nous attend ces trois prochains jours mais mon équipe est très forte et j’ai confiance en elle. Il y a seulement cinq coureurs à surveiller. J’espère ajouter, dimanche, une victoire à mon palmarès… »
Pour plus d’informations, www.tourofturkey.org
5e étape Denizli - Fethiye 218.600 KM.
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