Tour de Turquie : Paolini impatient de découvrir les beautés turques

Alors qu’il n’avait plus remporté de course depuis la Coppa Bernocchi en août 2009, l’ancien gregario préféré de Paolo Bettini, qui, devenu sélectionneur national, a fait de lui le capitaine de route indéfectible de la squadra azzurra pour les championnats du monde et les Jeux Olympiques, est revenu en pleine lumière de manière quelque peu inattendue en remportant la première classique de la saison : le Circuit Het Nieuwsblad, fin février. 5e d’un Milan-San Remo d’anthologie, 8e du GP E3, le Milanais de l’équipe Katusha a conclu sa virée flamande par une 21e place à Paris-Roubaix.

 

« Après une petite période de repos nécessaire pour récupérer des efforts fournis pendant les classiques, j’ai demandé à participer au Tour de Turquie pour retrouver le rythme de la compétition, explique Paolini. Mais une deuxième raison m’a poussé à cette démarche : je suis curieux de découvrir cette course et les beautés du pays. Depuis quelques années, j’ai beaucoup entendu parler de la Turquie, par mes coéquipiers, par des adversaires et par des membres de mon staff. Tout le monde me dit que cette course est très bien organisée et qu’elle offre la possibilité de découvrir des endroits qui méritent vraiment d’être vus. J’ai hâte de découvrir en pédalant les attractions d’un pays qu’honnêtement, je connais trop peu. »

 

De fait, en arrivant à Alanya, le champion italien lira certainement dans le livre de route du Presidential Tour de Turquie que la compétition comporte un classement spécial appelé « Turkish Beauty », basé sur des sprints intermédiaires mettant en valeur quelques trésors géographiques et historiques du pays. Au terme de la sixième étape, il pourra notamment apprécier la nouveauté du parcours : l’arrivée en côte dans la localité de Selçuk, tout près de la mer d’Égée dans la province d’Izmir, où se situent les ruines de l’antique cité grecque d’Éphèse abritant la maison où la Vierge Marie est supposée avoir passé les dernières années de sa vie.

 

Paolini n’ignore pas que la Turquie est très prisée des touristes russes, lui qui milite depuis trois saisons dans l’équipe Katusha, où il tient auprès de Mikhail Ignatiev, infatigable attaquant déjà très actif sur le TUR en 2012, un rôle important dans la formation des jeunes du « Russian Global Cycling Project ».

 

« Je viens aussi au Tour de Turquie pour cela, ajoute Paolini. Il y a dans notre équipe les grands espoirs du cyclisme russe qui ont encore des choses à apprendre. » Cette jeunesse est incarnée par Alexey Tsatevitch, 23 ans. Bon sprinter, il veut confirmer sa victoire de début de saison au Samyn, en Belgique. L’an passé, il s’était classé à cinq reprises dans les dix premiers d’étapes du Tour de Turquie ! Piloté par Paolini, il a le potentiel pour s’imposer cette année.

 

Plus d’informations sur www.tourofturkey.org