Le départ a été donné, du site historique et merveilleux de Side, à 136 coureurs, cinq d’entre eux étant non partants, notamment le Français Remi Pauriol (FDJ), souffrant, et le champion du Brésil Murillo Fischer (Garmin-Cervélo) qui a ressenti une douleur au tendon d’achille et a préféré se préserver en vue du Tour d’Italie.
Au KM 8 sept coureurs s’échappent : Giairo Ermeti (Androni Giocattoli), Rob Goris (Veranda’s Willems), Timon Seubert (Team NetApp), Sergio Lagana (De Rosa-Flaminia), Martinez Hernandez (Caja Rural), Manuel Ortega (Andalucia-Caja Granada) et Ahmet Akdilek (Manisaspor).
Le peloton réagit et se montre intraitable pendant près de deux heures malgré de nombreuses attaques et notamment celle du maillot vert Alessandro Petacchi.
Six coureurs trouvent enfin l’ouverture à mi-course, Kenny De Haes (Omega Pharma-Lotto), Jempy Drucker (Veranda’s Willems), Cristiano Benenati (De Rosa-Flaminia), Yann Huguet (Skil-Shimano), Andi Bajc (Manisaspor) et le champion de Bulgarie Danail Andonov Petrov (Konya Torku Seker Spor). Les équipiers Team Type 1 du leader Alexander Efimkin et Farnese Vini-Neri du sprinteur Andrea Guardini contrôlent l’échappée. L’écart se stabilise à 1’10’’ à 45 kilomètres de l’arrivée.
Ils sont repris à onze kilomètres et dans un sprint très serré, Van Hummel (Skil-Shimano) devance de quelques millimètres Greipel (Omega Pharma-Lotto) et Petacchi (Lampre-ISD). L’Italien gagne le classement par points. Le Colombien Luis Laverde (Colombia es Pasion) s’adjuge le maillot rouge du meilleur grimpeur et l’Espagnol Arturo Mora (Caja Rural) le maillot blanc des sprints Turkish Beauty.
Déclarations du vainqueur de la huitième étape Side-Alanya
Kenny van Hummel (Skil-Shimano): “Cela donne une émotion fantastique de battre de tels sprinteurs: Greipel, Petacchi, Farrar qui ont gagné des étapes des Tours de France, d’Italie et d’Espagne. C’était très nerveux aujourd’hui. J’ai perdu mon pilote, Tom Veelers, dans le dernier kilomètre, mais j’ai trouvé l’ouverture sur la gauche et j’ai fait mon sprint aux 250 mètres. Je n’étais pas sûr d’avoir gagné parce que Greipel a levé un bras faisant croire qu’il était le vainqueur. Je suis donc très heureux mais encore surpris d’avoir battu de tels adversaires même si je me savais en grande forme. C’était justement la période de l’année où je voulais avoir la meilleure condition. Jusqu’à maintenant, ma plus belle victoire était une étape du Tour de Belgique l’an dernier. Celle-ci en Turquie est peut-être bien la plus belle en raison des coureurs que j’ai laissé derrière moi. Gagner aujourd’hui me fait entrer dans le club des grands sprinteurs. J’ai couru le Tour de France en 2009 mais c’était vraiment trop dur pour moi, j’étais sans doute trop jeune. J’ai progressé depuis et si mon équipe peut faire le Tour d’Espagne cette année, je serais là ! »
Pour plus d’informations, www.tourofturkey.org
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