Mikhail Ignatiev (Katusha) a pu donner au reste du peloton l’impression de courir encore et toujours pour les Turkish beauty sprints alors qu’il comptait déjà suffisamment d’avance (six points, alors qu’un maximum de cinq points est attribué quotidiennement) sur son dauphin, Francisco Moreno (Caja Rural). En réalité, en s’échappant dès le passage du pont Galata, avant de franchir le Bosphore et faire le lien entre deux continents, l’Europe et l’Asie, le Russe entendait bien concourir pour la victoire d’étape. Accompagné par Benjamin Verraes (Accent Jobs-Wanty) et Javier Megias (Team Novo Nordisk), il a compté jusqu’à 3’50’’ d’avance au 30e kilomètre de course, mais il ne s’est rendu qu’à douze kilomètres du but à un peloton longtemps mené sans difficulté par l’équipe Torku Seker Spor du leader Mustafa Sayar, relayée par les coéquipiers des sprinters.
Ce TUR s’est par conséquent conclu sur une surprise, avec la victoire d’un coureur local, qui milite dans la troisième division du cyclisme mondial mais a montré qu’il ne souffrait d’aucun complexe face aux neuf ProTeams et quinze équipes Pro Continentales engagés. Restera de ces huit jours de compétition intense et baignée de soleil la grande révélation de l’Erythréen Natnael Berhane (Europcar), vainqueur de l’étape-reine et deuxième au classement général final, précédant un trio français composé de Yoann Bagot (Cofidis), Maxime Médérel (Sojasun) et Nicolas Edet (Cofidis), valeureux résistants d’une nation traditionnelle à l’émergence de ce cyclisme sans frontière qui a émerveillé le peuple turc.
Plus d’informations sur www.tourofturkey.org
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