Retrouvez ci-dessous toutes les déclarations et l'interview du lauréat de la 1ère étape du Tour de Turquie courue ce dimanche à Alanaya.
Marcel Kittel : « C’est un bon départ ! »
Marcel, à quel point avez-vous été affecté par la perte de votre lanceur, Koen de Kort, dans le final ?
Je ne sais pas. Je crois qu’il a été retardé derrière une chute. On m’a dit qu’il avait crevé mais je ne crois pas que ce soit vrai. Il était assez fort pour revenir et à la fin, nous étions tous ensemble pour parvenir à nos fins.
L’année dernière, vous aviez été particulièrement malchanceux ici, 2e à Izmir et victime de plusieurs chutes…
…l’année dernière, ça n’a pas été la meilleure course pour nous ! Personnellement, j’avais hâte de revenir en Turquie pour mieux courir collectivement. Nous avons parlé ensemble des erreurs commises l’an passé. Peut-être étions-nous trop excités. Mais nous avons pris un bon départ dans le TUR 2013 !
Que ressentez-vous à vous imposer dans un lot aussi relevé de sprinters ?
C’est toujours beau de battre des coureurs aussi renommés. C’est notre vie de sprinters de toujours nous confronter aux autres. A l’évidence, André (Greipel) est en grande condition. De ce que j’ai entendu, il a été malchanceux dans le final. Théo Bos est aussi en grande forme et il y a Andrea Guardini. Il y a beaucoup de bons sprinters ici !
Vous avez déjà pris votre revanche au Tour de Turquie mais en avez-vous une autre en vue, sur le Tour de France où, malade, vous n’avez pu défendre vos chances l’an passé ?
Oui. Le Tour de France est le sommet de ma saison et je veux définitivement y être plus performant que l’an passé. Ce devrait être mon grand objectif et j’espère faire un meilleur Tour.
Qu’allez-vous faire de toutes les bananes que vous avez gagnées aujourd’hui ?
Hélas, je ne peux pas les ramener à la maison, c’est trop lourd.
André Greipel (Lotto-Belisol, 2e) : « Je suivais la roue de Marcel Kittel mais je l’ai perdue car c’était assez désordonné, à droite comme à gauche. C’est toujours difficile de garder le peloton compact sur des routes aussi larges. Ça m’a obligé à lancer très tôt. Une crevaison de Vicente Reynes à 6 km de l’arrivée m’a privé d’un coéquipier sur la fin mais l’équipe dans l’ensemble a fait un excellent travail pour me positionner à l’avant. Je ne savais pas où j’en étais de ma condition suite ma coupure après Paris-Roubaix, j’obtiens donc un résultat correct mais pour un sprinter, finir 2e n’est jamais satisfaisant. Je suis le premier des perdants.»
Yuriy Metlushenko (Torku Seker Spor, 3e) : « Nous sommes partis ce matin avec l’intention de lancer Mustafa Sayar en échappée. Notre sponsor (Torku) est une entreprise énorme en Turquie. Nous voulons lui montrer que nous sommes capables de gagner. Par conséquent, cette course est notre objectif majeur de l’année. C’est notre championnat du monde ! J’avais vu dans les courses récentes que l’équipe fonctionnait bien. Tous les coureurs ont progressé. Dans le sprint final, mon coéquipier Sergei Grechyn a cassé son vélo, c’est lui qui devait m’empêcher de rester enfermer, c’est pourquoi je me suis découvert plus tôt que prévu. Mais Marcel (Kittel) a été grand ! Il m’a passé, et André (Greipel) aussi, dans les 150 derniers mètres. Je suis content de monter sur le podium avec d’aussi grands sprinters. »
Mikhail Ignatiev (Katusha, leader des Turkish beauty sprints) : « J’ai essayé de conclure en solitaire parce que je savais que le peloton, parfois, se relève quand il y a un seul homme en tête au lieu de plusieurs. Mais je n’ai eu qu’une minute ou une minute et demie d’avance, il m’en aurait fallu une de plus pour espérer gagner l’étape. Cette étape montre que j’ai de bonnes jambes. Je repartirai à l’attaque ces prochains jours pour gagner ma place au Tour d’Italie. Dans l’équipe Katusha, nous sommes douze coureurs pour neuf places. »
Mustafa Sayar (Torku Seker Spor, meilleur grimpeur) : « J’ai tout donné pour passer en tête au sommet de la première côte de ce Tour de Turquie car je savais que ça signifiait porter le maillot de meilleur grimpeur pendant deux jours, vu qu’il n’y a pas de côte répertoriée dans la deuxième étape. Ce sera un grand honneur d’escalader Elmali avec un maillot distinctif mais là, trop de points seront en jeu pour que j’espère le conserver. Je suis un bon grimpeur, je l’ai démontré en gagnant le classement de la montagne des Tours d’Algérie et de Blida cette année, mais ici, mon équipe Torku Seker Spor a deux excellents grimpeurs : David De La Fuente et Andrei Mizurov. Si je me sens bien, comme aujourd’hui, je vais les aider pour obtenir un bon classement général. »