Andre Greipel a pourtant mis tout en œuvre avec ses équipiers pour améliorer les probabilités de réussite de son entreprise. Les coureurs de Lotto-Belisol ont d'abord été les plus actifs dans la poursuite des trois échappés du matin, Arashiro, Moncoutié et Delaplace. Dans le final, ils ont ensuite formé un train solide et compact en tête du peloton, qui a parfaitement protégé Greipel lors de la chute collective qui a éliminé une bonne partie de ses rivaux, dont Mark Cavendish. Il ne restait alors plus à Greipel qu'à placer son accélération finale dans les deux cents derniers mètres. Après Carmaux l'année dernière, il remporte sa deuxième étape sur le Tour de France.
Arashiro fait le départ
Dès le passage de la ligne du kilomètre zéro, Yukiya Arashiro (Jap-EUC) précipite la formation de l'échappée du jour, dans laquelle s'engagent également David Moncoutié (Fra-COF) et Anthony Delaplace (Fra-SAU). Le trio gagne rapidement du terrain, jusqu'à obtenir un avantage de 8'40'' (km 16). Les coureurs de Lotto-Belisol sont alors les premiers à se préoccuper de la situation et emmènent le peloton pour maintenir une distance raisonnable en vue de la poursuite qu'ils prévoient pour plus tard.
Moncoutié et Delaplace partagent les « grimpeurs »
Les trois hommes de tête profitent de leur relative liberté pour franchir les quatre ascensions au programme, où David Moncoutié et Anthony Delaplace se partagent les points. Moins intéressés par ceux du sprint intermédiaire, ils laissent Yukiya Arashiro saisir les 20 points en jeu pour la première place à Fécamp. L'empoignade est beaucoup plus musclée pour la 4ème place, le plus rapide du peloton étant Mark Cavendish, devant Matt Goss.
Le sprint, sans Cavendish
A 20 km de l'arrivée, le trio franco-japonais n'a plus que 1'35'' d'avance. Le peloton est alors emmené par les équipes Orica-GreenEdge et Lotto-Belisol, avec le soutien de FDJ BigMat. Le sort de l'échappée parait réglé à 10 km de l'arrivée. Les attaques de Delaplace dans le groupe de tête, ou les mouvements menés depuis le peloton par Grivko, ou encore Gilbert et Chavanel, ne perturbent pas l'organisation d'un sprint final. Un dernier trio, composé de Dumoulin, Chavanel et Poels, rejoint le peloton à 4 km de l'arrivée. Tout semble alors prêt pour une confrontation entre les plus explosifs du peloton. Mais une chute collective casse le peloton à 2,5 kilomètres de la ligne, privant notamment Cavendish des débats en bords de Seine. Idéalement placé, le train de l'équipe Lotto-Belisol est épargné par la chute et emmène son sprinteur maison, Andre Greipel, jusqu'aux deux cents derniers mètres. L'Allemand termine en puissance pour contrôler Petacchi et Veelers. Il remporte la deuxième étape de sa carrière sur le Tour de France.
Texte et Classements www.letour.fr, Photos www.teamsky.com
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