Le rendez-vous était fixé avec Mark Cavendish, privé de sprint en bord de Seine. Avant d'envisager la revanche, l'équipe Lotto-Belisol a été la plus active pour combler le retard sur l'échappée de quatre coureurs qui passé la journée en tête. La mécanique de l'équipe belge s'est ensuite avérée solide dans le final, lorsqu'une chute a notamment éliminé Peter Sagan et Tyler Farrar des débats. Il restait toutefois à contenir Mark Cavendish, qui a cette fois-ci évité la culbute. Greipel achève sa mission en puissance et remporte une deuxième étape consécutive. Le dernier doublé sur le Tour de France remonte à 2010, avec les victoires à Montargis et Gueugnon de? Mark Cavendish.
Une échappée à 4
Matthieu Ladagnous (Fra-FDJ) déclare le premier ses ambitions en attaquant « au coup de feu », immédiatement suivi par Pablo Urtasun (Esp-EUS), Jan Ghyselinck (Bel-COF) et Julien Simon (Fra-SAU). L'échappée ne rencontre aucune résistance pour gagner du terrain dans un premier temps (4'50'' d'avance au km 15). Mais les coureurs de Lotto-Belisol, associés pour la circonstance aux coéquipiers de Fabian Cancellara, maintiennent à l'avant du peloton une allure suffisante pour préparer la poursuite.
Ce sera sans Kittel !
Après 39 kilomètres de course, le leader d'Argos-Shimano, Marcel Kittel, abandonne sans avoir pu disputer le moindre sprint sur son premier Tour de France. Les autres spécialistes sont quant à eux bien décidés à contrôler l'échappée, dont l'avantage maximal est enregistré au km 52, avec 5'40''. Après une traversée de la Normandie, c'est en Picardie que se joue la première explication musclée de la journée. On constate à Breteuil que Mark Cavendish, le plus vif pour se ruer sur les 11 points de la 5ème place, n'a pas perdu sa pointe de vitesse sur le bitume rouennais.
Sagan à terre
Le peloton évite les grosses averses et fond sur le quatuor de tête avec calcul et assurance. A 25 km de l'arrivée, il ne reste plus que 1'15'' d'avance à l'échappée, puis seulement 40'' à 10 km. Une collaboration exemplaire permet aux attaquants de garder un maigre avantage qui entretient l'espoir : avec 25'' à 4 km de l'arrivée, tout reste encore jouable. D'autant plus qu'une chute collective, qui met notamment à terre Peter Sagan et Tyler Farrar, désorganise la préparation du sprint à 3 km de l'arrivée. Mais le train d'Andre Greipel est resté sur ses roues. Dès lors les attaques de Julien Simon à l'avant, puis de Jan Ghyselinck, sont condamnées par la mécanique de Lotto-Belisol. Repris à moins de 300 mètres de la ligne, Urtasun regarde Andre Greipel fournir son effort dans la dernière ligne droite. « Gorilla » remporte une deuxième étape consécutive sur le Tour 2012.
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