Il y eut deux coureurs non partants à Aix en Provence, tous deux impliqués dans la chute survenue à 400 mètres de la ligne d’arrivée. Le Française Maxime Bouet (Ag2R-La Mondiale) souffrant d’une fracture du radius. Egalement le Belge Jürgen Van de Broeck (Lotto-Belisol), touché au genou, qui était candidat au podium.
Dès le départ l’Espagnol Luis Mate (Cofidis) a attaqué et s’est donné trois minutes d’avance en sachant que le peloton, stressé par le mistral soufflant souvent de côté, déciderait de son sort. Il a préféré sagement se relever.
Cette étape devait être animée, elle ne le fut pas du tout, les événements majeurs se déroulant à l’arrière du peloton avec les abandons de Nacer Bouhanni (FDJ.fr) et Fredrik Kessiakof (Astana) et plusieurs chutes. Celle du Colombien Nairo Quintana (Movistar) qui sera distancé dans le final. Celle, à 34 kilomètres de l’arrivée, de Mark Cavendish qui eut le temps de reprendre sa place en tête de peloton. Celle encore de Janez Brajkovic (Astana) qui mit beaucoup de temps à repartir.
Le sprint ne s’organise pas vraiment avant la flamme rouge où l’équipe Lotto-Belisol emmène parfaitement Andre Greipel qui s’impose devant Peter Sagan, Marcel Kittel et Mark Cavendish.
Il s’agit de la première victoire d’étape de Greipel cette année, la cinquième dans le Tour de France.
Treizième de l’étape, le Sud-Africain Darryl Impey (Orica-Greenedge) endosse le maillot jaune. Il est le premier coureur de son pays à se parer de la célèbre tunique
C’est étonnant comme cette journée a pu apporter des émotions différentes à votre équipe ?
La joie et la tristesse se mélangent. Ce matin nous avons perdu notre leader Jürgen Van den Broeck en raison de son genou blessé et nous étions très tristes. Notre manager Marc Sergeant a fait un très bon boulot pour nous remettre dans la course, pour surmonter l’épreuve. Le seul moyen d’y arriver, nous a-t-il dit était de gagner l’étape. C’était notre seul objectif et nous avons montré le caractère de l’équipe Lotto-Belisol.
Cette victoire corrige un début de Tour compliqué pour vous ?
C’était aujourd’hui mon deuxième sprint depuis le départ de Porto Vecchio. Il est évident que dans le Tour, toute erreur coûte la victoire. Aujourd’hui mes équipiers ont fait un travail parfait pour gagner et c’est pourquoi je suis si heureux ce soir
Après Marcel Kittel à Bastia, vous ici à Montpellier. Le cyclisme allemand est au top ?
En plus, Marcel Kittel a porté les deux maillots, jaune et vert. Il y a dans le Tour
9 ou 10 coureurs allemands, tous bons au sprint. On doit continuer dans cette voie pour permettre au cyclisme de mon pays de briller et de progresser.
Votre joie est-elle plus grande d’avoir battu tous les meilleurs sprinteurs du monde ?
Cette année, il y a les mêmes sprinteurs que l’an dernier. C’est normal et intéressant pour le public de nous voir régulièrement nous disputer sur la victoire. Comme tout le monde peut voir, je dispute tous les sprints intermédiaires pour le Maillot Vert PMU et ma victoire me permet aujourd’hui de me rapprocher à 29 points de Peter Sagan. Aussi longtemps qu’il y aura une possibilité de décrocher, ce maillot je vais me battre. »
Source Sport-Média PMU
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