Sur l'explication finale des Champs-Elysées, le maillot vert de Peter Sagan était hors de portée des sprinteurs, mais une victoire de prestige était en jeu. Déjà vainqueur à Bastia, Saint-Malo et Tours, Marcel Kittel a confirmé sa capacité à bouleverser la hiérarchie du sprint en mettant fin au cycle victorieux de Mark Cavendish à Paris. Avec son quatrième succès, il s'impose comme le plus gros vainqueur d'étapes du Tour 2013.
Steegmans et Rojas dans le classement des grimpeurs !
Le parc du Château de Versailles offre un cadre majestueux au peloton pour un défilé unique qui semble même se poursuivre au-delà de la ligne du kilomètre zéro. Champagne et félicitations pour Chris Froome, cigare pour Joaquim Rodriguez et photos pour tout le monde… le peloton progresse à un rythme tranquille vers les deux ascensions au programme, ou deux sprinteurs se paient le petit luxe de saisir les points en jeu : Gert Steegmans au sommet de la côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, puis Jose Joaquim Rojas au sommet de la côte de Châteaufort.
Crevaison pour Cavendish
L'allure augmente légèrement avant l'entrée du peloton sur les Champs-Elysées, où les coureurs sont salués par les Alpha Jet de la Patrouille de France. A ce stade, Richie Porte a été invité par son leader à mener la course. La première tentative d'attaque intervient après un tour de circuit, durant lequel la vitesse s'est considérablement accrue. Lars Boom tente une sortie, en vain. A 53 km de l'arrivée, le quadruple vainqueur de l'étape des Champs-Elysées est arrêté par une crevaison. Il parvient à combler son retard trois kilomètres plus loin, tandis qu'un mouvement d'attaque s'organise à l'initiative de Cameron Meyer (OGE), suivi de Millar (GRS), Flecha (VCD) et El Fares (SOJ). C'est en solitaire que David Millar poursuit son effort à 31 km de l'arrivée. Il obtient un écart maximal de 25'', mais réintègre le peloton au km 19, après une attaque de Jérémy Roy.
Kittel contrôle le « Cav »
Un nouveau trio se détache à 17 km de l'arrivée avec Quinziato, Valverde et Tankink. Leur sort est réglé par le peloton à l'entrée dans le dernier tour, alors que les équipes de sprinteurs mettent en route leurs trains respectifs. Celui d'Omega Pharma Quick Step semble le mieux réglé sous la Flamme Rouge, mais les coureurs d'Argos-Shimano emmènent parfaitement Marcel Kittel, qui fournit le premier son effort, avec Mark Cavendish dans sa roue. Le retour du sprinteur britannique est alors en route, mais la puissance de Marcel Kittel parle pour la quatrième fois sur le Tour 2013. Le grand sprinteur allemand contrôle les retours de Cavendish et de Greipel pour terminer son deuxième Tour de France avec une victoire de prestige sur les Champs-Elysées.
Source ASO