Pierre Rolland (Europcar), porteur du maillot à pois, est le premier attaquant dès le km 0. Il est rejoint par Voigt (RadioShack-Leopard), Burghard (BMC) et Flecha (Vacansoleil-DCM).
Au km 14, ils sont rejoints par Gautier (Europcar), Anton et Astarloza (Euskaltel), Riblon (Ag2R-La Mondiale), Brutt (Katusha) et Clarke (OricaGreenedge). Le peloton conduit par l’équipe Movistar est à 1’25’’.
Flecha s’adjuge les 20 points du sprint intermédiaire PMU du Châtelard. A 1’05’’, le sprint du peloton est pour Greipel (Lotto-Belisol) devant Cavendish (OPQS) et Sagan (Cannondale). Au sommet du Mont-Revard, Jens Voigt est seul en tête avec 38’’ d’avance sur Anton, 2’10’’ sur le reste de l’échappée reprise par Vuillermoz (Sojasun), Gilbert et Van Garderen (BMC). Le peloton est à 3’40’’.
La bagarre s’intensifie dans l’approche du Semnoz avec le Team Sky accélérant nettement sur les premières rampes de la dernière difficulté du Tour. A 9 km de l’arrivée, Voigt a 14’’ d’avance sur Valverde, Porte, Froome, Quintana, Contador et Rodriguez.
Le vétéran Jens Voigt est repris à 8,5 km de l’arrivée. Rodriguez et Quintana attaquent. Ils sont contrés par Froome qui finalement reste dans leur sillage. A 6 km du but, Alberto Contador, pointé à 40’’, est exclu du podium. Froome porte une attaque avant la flamme rouge mais est contré par Naïro Quintana qui s’impose au Semnoz, six ans après le dernier vainqueur d’étape colombien Mauricio Soler. Rodriguez prend la deuxième place, Froome la troisième.
Quintana est assuré de finir le Tour de France en deuxième place et avec le maillot blanc du meilleur jeune. Rodriguez est également sur le podium du Tour comme il l’a été dans sa carrière dans le Giro et la Vuelta.
Peter Sagan est toujours Maillot Vert PMU.
Naïro Quintana, vous vivez un jour fabuleux, comment le vivez-vous ?
Je suis sans voix. (Il ne peut retenir ses larmes). C’était une journée spectaculaire, je rêvais de vivre ça. Je ne pensais pas que ça arriverait si vite… La pression retombe, c’est une très grande émotion. Je ne peux pas retenir mes larmes…
Cette étape s’est déroulée exactement comme le souhaitait ton équipe Movistar ?
Je n’étais pas si sûr de ma réussite au contraire de tout le monde dans mon équipe. Psychologiquement ils m’ont aidé à tout supporter. A 23 ans seulement, je n’imaginais pas vivre ça et je dois dire que le soutien de l’équipe pour m’aider à tenir le coup, a été primordial.
Vous êtes le représentant du cyclisme colombien qui lutte énormément contre le dopage ?
Je veux remercier les personnes qui font la promotion de la lutte contre le dopage. Cela favorise les coureurs comme moi, qui vivent en altitude, pour ma part à Combita à 2.800 mètres au dessus de la mer. Mais pour réussir, il faut aussi du caractère. Quand mon directeur sportif m’a demandé, il y a quelques jours de jouer le général, d’être le leader de Movistar, j’ai dit OK mais pardonnez-moi si mes jambes ne répondent pas. Le Tour avait commencé depuis longtemps, il y avait eu, déjà, des étapes très difficiles. Grâce à eux, j’ai pu rester tranquille. J’ai pu assumer grâce à eux et à mes jambes.
En une journée, vous avez obtenu tout ce que Herrera a gagné dans sa carrière. Quelle a été votre source d’inspiration ?
C’est vrai que si je suis là, ce qui m’a inspiré, c’est beaucoup de travail et le soutien de mes parents, maintenant de mon équipe. Il y a un an, quand je suis passé pro, c’était impossible d’imaginer de me retrouver dans cette situation. Petit je n’ai jamais rêvé de tout ça. Je vivais au jour le jour. Depuis un an, je savais que les gens attendaient de moi de tels résultats et en Colombie, ce qui doit faire le plus plaisir, c’est le maillot à pois qui est représentatif de ce qu’est le cyclisme colombien.
Peut-on envisager que vous vous battrez en 2014-2015 pour le maillot jaune ?
Mon résultat me donne confiance et ambition. Dans deux ans, je pense, je peux viser le maillot jaune. Je veux m’engager dans ce combat… Je veux profiter...
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