Pierre Rolland : «Il ne m'a pas manqué grand chose aujourd’hui. Marc Hirschi était trop fort, il est parti au moment le plus difficile et a fait la différence dans la montée, dans la descente... Derrière on roulait pourtant très vite ! Il n’y a pas de regret à avoir. Il n'y avait pas une grosse entente dans le contre car Julian Alaphilippe faisait figure d'épouvantail. On a compris que l'on allait jouer la place de deuxième. J'ai tenté mon va-tout dans le final mais je suis tombé sur un os. Hirschi était intouchable.
Depuis la reprise de la saison, je me sens bien, épanoui. Le confinement m'a permis de soigner mon poignet dont je souffrais encore suite à ma double fracture. J'ai l'impression d'être tout neuf. Cette coupure m'a fait du bien. Deuxième, c'est bien mais il n'y a que la victoire qui compte. J'ai des bonnes sensations et j'espère en claquer une ! J'ai coché des étapes mais je ne vais pas vous dire lesquelles. (Rires)
On verra comment les jambes répondent dans les prochains jours. J'ai fait le choix d'être loin au général, c'est pour me faire plaisir un maximum jusqu'à Paris. Le résultat est encourageant mais il nous manque la victoire. J'espère que l'on verra l'un des Men in Glaz sur la plus haute marche du podium. Que ce soit moi ou un autre.»
Quentin Pacher : «Deuxième et quatrième, c'est bien, mais on cherchait autre chose qu'un tir groupé. On est tombé sur un Marc Hirchi très fort. Aujourd'hui, il n'y a pas la victoire mais on peut être fier de nous.
Pierre Rolland est en bonne condition, il attendait de rentrer réellement dans son Tour de France. Il affectionne les parcours comme aujourd'hui. Lui comme moi, nous sommes des offensifs. La course que l'on a menée aujourd'hui nous rend ambitieux. C'est comme ça que j'aime courir et que ça me réussit. Quand j'ai senti le bon moment venir, j'y suis allé !»
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