182 coureurs prennent le départ de la dixième étape et comme prévu le public breton a répondu présent. Une foule immense se presse sur le bord de la route de Saint-Gildas des Bois à Saint-Malo.

Photo AFP (Pascal Guyot) - Article publié le 9 juillet 2013

Après 1,5 km, le local Julien Simon (Sojasun) provoque l’échappée du jour en compagnie de Lieuwe Westra (Vacansoleil-DCM), Luis Mate (Cofidis), Jérôme Cousin (Europcar) et Juan Jose Oroz (Euskaltel). Leur avance atteindra 5 minutes au centième kilomètre.

Luis Mate s’adjuge le sprint intermédiaire du Hinglé tandis que Andre Greipel (Lotto-Belisol) y domine le peloton devant Peter Sagan (Cannondale) et Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step).

Le peloton revient progressivement sur les cinq échappés et devient très nerveux en gagnant la Pointe du Groin avant de longer le bord de mer. Julien Simon, le dernier, est repris à 5,2 kilomètres de l’arrivée par le peloton emmené par l’équipe Orica-Greenedge.

Malgré la chute de son équiper Tom Veelers, Marcel Kittel (Argos-Shimano), déjà vainqueur à Bastia, s’impose face aux remparts de Saint-Malo en sautant sur la ligne son compatriote Andre Greipel (Lotto-Belisol). Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) est troisième, Peter Sagan (Cannondale) qui conserve le Maillot Vert PMU est quatrième et le Français William Bonnet (FDJ) cinquième.

L'interview du vainqueur

Marcel Kittel : «J’ai battu les meilleurs ! » 

Marcel Kittel, vous ne disputez pas le sprint intermédiaire. Pouvez-vous estimer l’impact que cela a sur le sprint final ?
C’est un bonne question. Bien sûr, ne pas le disputer permet d‘économiser de l’énergie mais je ne pense pas que cela soit pas décisif pour le sprint final mais bien sûr qu’il est préférable d’avoir, pour finir, toute l’énergie que le sprint intermédiaire, s’il est intense, peut coûter.

Vous avez déjà gagné à Bastia mais cette fois vous avez dominé directement André Greipel et Mark Cavendish ?
C’est un moment que j’attendais vraiment, d’être confronté à eux, qu’une chute ne modifie pas notre sprint. Aujourd’hui, j’ai vraiment battu les meilleurs et je suis très fier d’y être parvenu dans le Tour de France.

Pouvez-vous décrire la lutte dans le peloton pour préparer le sprint ?
Je dois dire que me concernant, il y a une différence depuis ma victoire dans la première étape et aussi par rapport à 2012 parce que les autres équipes nous voient d’un regard différent. Se positionner est un combat, surtout dans le Tour, mais mon équipe a gagné le respect des autres. Aujourd’hui, à 20 kilomètres de l’arrivée, tout le monde essayait de remonter, les équipes de sprinteurs et les autres qui voulaient éviter la chute et et le danger représente par le vent ? C’était donc plus dangereux parce qu’il y avait beaucoup de coureurs pour peu de place. Quand il y avait du vent, mon équipier Tom Dumoulin a fait un travail énorme pour moi puis sous la flamme rouge, j’étais tout devant et dès lors cela fut facile d’attendre les derniers mètres pour m’imposer.

Que pensez-vous de la chute de votre équipier Tom Veelers, pensez-vous que Mark Cavendish a fait une faute ?
J’ai vu la vidéo de la chute et c’est juste une question de malchance. Tom Veelers venait de me lancer et coupait son effort. Il a voulu sortir sur le côté droit au moment ou Cavendish l’a passé sur la droite. Il se sont touchés mais je ne peux pas imaginer que ce soit le fait d’un acte volontaire de Mark. Lui était concentré sur sont sprint. Nous étions dans les derniers mètres.

André Greipel prétend qu’il a perdu parce qu’il y avait des pavés dans les derniers mètres mais qu’il ne savait pas ?
Moi je ne savais pas qu’il y avait des pavés et les pavés étaient là pour tout le monde.

Source Sport Média PMU