Tour de Bretagne : attention aux Australiens !

Le Tour de Bretagne et son ancêtre le Ruban Granitier Breton ont révélé des jeunes champions de divers horizons, mais il en manque encore au palmarès débuté en 1967. C’est pourquoi depuis une dizaine d’années, Christophe Fossani, le président du comité d’organisation, furette du côté de l’Australie.

Notre photo : Mc Carthy la semaine passée en Toscane

Le Tour de Bretagne et son ancêtre le Ruban Granitier Breton ont révélé des jeunes champions de divers horizons, mais il en manque encore au palmarès débuté en 1967. C’est pourquoi depuis une dizaine d’années, Christophe Fossani, le président du comité d’organisation, furette du côté de l’Australie. Simon Gerrans, récent vainqueur de Milan-San Remo, a bien terminé sur le podium, en 2004, quand il courait au Team U-Nantes-Atlantique. A Dinan, il avait joué son va-tout dans le but de détrôner Laurent Mangel, mais en vain.

Le public breton voulait revoir des coureurs de cette trempe, mais en groupe, comme les jeunes Espagnols qui entouraient Alberto Contador entre Concarneau et Dinan, via les Monts d’Arrée, dix ans déjà ! Un souhait de plusieurs années est enfin devenu réalité : l’engagement au Tour de Bretagne de l’équipe nationale d’Australie, et plus précisément des grands espoirs encadrés par les structures de l’Institut des Sports dans la mouvance de la toute nouvelle équipe GreenEdge dont Simon Gerrans est aujourd’hui le porte-drapeau. Sur le podium du championnat du monde junior 2010 à Offida (Italie), un Australien figurait à la droite d’Olivier Le Gac : à 19 ans, il a déjà disputé le Tour Down Under avec les pros, remporté cette année la New Zealand Classic, course par étapes internationale de classe 2.2 comme le Tour de Bretagne, et une classique italienne, le Trofeo Piva. Retenez ce nom : Jay McCarthy !

 

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