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      • Tour d'Espagne : Alberto Contador : « Je l’ai fait comme un kamikaze »

      • Publié le 05/09/2012
          • Au cours d’une étape qui marquera l’histoire de la Vuelta, Alberto Contador a mené une offensive de 50 kilomètres pour l’emporter en solitaire et s’emparer du maillot rouge de leader. Un exploit digne de Bernard Hinault qui avait terrassé Julian Gorospe dans l’étape d’Avila en 1978. Retrouvez ci-dessous les impressions du nouveau leader de la Vuelta.
          • Tour d'Espagne : Alberto Contador : « Je l’ai fait comme un kamikaze »
          • Tour d'Espagne : Alberto Contador : « Je l’ai fait comme un kamikaze »
          • Alberto, comment avez-vous trouvé cette force ?
            J’ai attaqué instinctivement et je crois que cette journée a été un choc. Sincèrement, je l’ai fait comme un kamikaze. Je devais absolument essayer. Je sentais quelque chose comme un ange sur une épaule et le diable sur l’autre. L’un me disait d’attaquer, l’autre de rester tranquille. J’ai suivi le bon conseil. J’ai eu peur de perdre toute mon avance dans les 15 derniers kilomètres parce que je n’avais pas beaucoup mangé, j’avais peur que les autres me rejoignent.

            Comment étiez-vous physiquement?
            Je n’étais pas dans un jour de grâce mais ma volonté de gagner était énorme. La deuxième place n’était pas un mauvais résultat mais j’essaie toujours de gagner, mais quand tout le monde pense que c’est hors d’atteinte. Mon attaque, à 50 km de l’arrivée était une folie. J’ai dit à mes équipiers, par l’oreillette « à bloc » et rien de plus parce que certaines équipes piratent les radios. J’ai grimpé le Collado de Hoz avec la conviction qui fut la mienne dans l’Alpe d’Huez dans le Tour de France 2011.

            Comment classez-vous cette victoire ?
            C’est l’une des trois plus importantes de ma carrière. La première était au Tour Down Under 2005 quand j’ai repris la compétition après mon accident. La deuxième était à Paris-Nice en 2007 qui est ma première grande victoire. Ma carrière n’est pas finie. Joaquim Rodriguez doit être félicité de ce qu’il a fait pendant toute la Vuelta. Je n’ai pas été capable de le distancer dans les ascensions finales et chaque soir je devais bien réfléchir à la tactique que je pouvais adopter le lendemain. J’ai dû beaucoup calculer le temps que je pouvais perdre en attendant le bon moment pour l’attaquer.

            Remerciements au service de Presse du Tour d'Espagne

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