Philippe Gilbert, il s’agit de votre deuxième victoire d’étape dans cette Vuelta ?
Je suis très heureux de gagner une deuxième fois dans la Vuelta. Le final était très technique avec beaucoup de virages et à une allure très rapide. Un de mes équipiers, Mauro Santambrogio est tombé, c’était une mauvaise nouvelle mais avec Alessandro Ballan et Amaël Moinard, qui sont deux coureurs d’expérience, tout s’est bien passé. Il restait 3 kilomètres à faire, c’était facile de préparer le sprint, le peloton était réduit, c’était aussi moins dangereux. Sous la flamme rouge, j’étais dans une situation idéale. J’ai produit mon effort assez loin de l’arrivée mais j’avais le sentiment qu’il fallait le faire…
Etes-vous satisfait de votre condition physique à quelques jours du championnat du monde ?
Je pense que je suis dans les temps, au niveau que je souhaitais. J’ai la bonne condition au bon moment. Cette Vuelta a été difficile, il y a eu beaucoup de transferts, la récupération n’était pas évidente. Jeudi à Valladolid, j’étais fatigué mais l’étape, aujourd’hui, a été heureusement assez tranquille. Mais j’ai de bonnes sensations, c’est parfait.
Pensez-vous que le Tour d’Espagne constitue la meilleure préparation au championnat du monde ?
Pour moi la Vuelta est la meilleure préparation parce que je peux gérer mes efforts pendant trois semaines. Cette année, c’était à mon avis trop dur pour les sprinteurs mais quand tu peux grimper relativement bien, et personnellement dans les étapes dures je l’ai fait au rythme qui me permettait de bien gérer et sans trop me fatiguer, c’est la meilleure préparation.
Remerciements au service de presse du Tour d'Espagne
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