Alberto Contador (Saxo Bank-Tinkoff, leader de la Vuelta) : « Ce n’était pas une journée stressante. Le vent de face a rendu notre course facile mais les 50 derniers kilomètres ont été intenses. Il y avait beaucoup de mouvements, ce pouvait être dangereux mais mes équipiers n’ont pas cessé de travailler et m’ont maintenu en tête de peloton. Pour demain, je pense que Katusha va tout faire pour gagner avec Purito. Moi, je pourrai me contenter d’attendre. Ce sera le dernier combat. »
Nicolas Roche (Ag2R-La Mondiale) : « Je me sentais vraiment bien et j’ai demandé à Matteo Montaguti de travailler pour moi. Il y avait Lloyd Mondory aussi, lui aussi a de bonnes jambes. Dans le final, j’ai tenté ma chance mais je l’ai fait trop loin de l’arrivée. C’est une Vuelta un peu décevante pour moi. J’ai fait une grande première semaine mais j’ai souffert en haute montagne, comme je l’avais redouté et j’ai reculé au classement général. C’est la quatrième fois que je vais terminer la Vuelta dans le Top 15 mais je voulais finir dans le Top 10. Ce n’est pas faute d’avoir beaucoup travaillé. »
Alessandro Ballan (BMC) : « C’était vraiment une arrivée pour lui. On a travaillé dans le final pour parvenir à ce résultat. Klas (Lodewyk) et moi avons roulé fort quand Flecha est sorti avec trois autres coureurs. On est très contents ! A part le travail de l’équipe, quand Philippe a de telles jambes, il est imbattable. D’ailleurs, je vous annonce qu’il va gagner le championnat du monde. »
Amaël Moinard (BMC) : « Aujourd’hui il fallait surtout soigner le placement. C’était la clé. Toute notre journée était axée sur Philippe Gilbert, on avait étudié l’arrivé et à 15 km de l’arrivée, quand on a quitté la grande route et abordé une descente technique, ce n’était qu’une question de placement. Avec Mauro Santambrogio, on s’est appliqué à placer Philippe dans la roue d’Alessandro Ballan à 10 kilomètres de l’arrivée et Alessandro puis Philippe ont fait le reste. »
Christian Guiberteau (directeur sportif de l’équipe Argos-Shimano) : «On a pris la course en mains, derrière les deux échappés, parce que nous nous sommes biens entendus avec l’équipe RadioShack-Nissan pendant toute la Vuelta et son directeur sportif nous a demandé de l’aider. On l’a fait mais c’était un job facile. L’arrivée était limite pour John, la côte était très dure mais il a joué crânement sa chance, c’est bien aussi qu’il fasse ce type d’efforts ! »
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