Daniele, vous dédiez cette victoire à votre ancien équipier Wouter Weylandt, tragiquement disparu il y a un an et qui était le dernier à avoir gagné à Valladolid en 2008. Quelle émotion vous procure cette victoire d’étape ?
C’est une très grande émotion de gagner ici après lui. Nous étions très copains lui et moi, équipiers chez Leopard-Trek et nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Il m’a donné la force aujourd’hui. C’était un sprint très long à la fin d’une étape très rapide, surtout les derniers kilomètres. Je me sentais très fatigué mais tout le monde l’était. La chaleur, la vitesse et les ascensions des derniers jours ont rendu cette étape très exigeante. Cela donne de la valeur à ce que nous avons fait, mes équipiers et moi, aujourd’hui.
Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur, en comparaison aux précédents sprints remportés par John Degenkolb ?
Où était Degenkolb aujourd’hui ? Cinquième ? Je ne l’ai pas vu. Chaque sprint est différent. Degenkolb a dominé tout le monde dans les premiers sprints mais je suis convaincu que ses victoires ont été aussi le résultat des fautes commises par ses adversaires. Pour ma part, je suis toujours très fort dans les fins de Grands Tours. En quelques occasions, j’ai gagné la dernière étape du Tour ou de la Vuelta. L’an dernier j’avais gagné à Vitoria le dernier samedi. Je n’avais pas débuté la Vuelta dans ma meilleure condition, c’était la conséquence des quelques pépins de santé que j’ai eus cette année. Cela me semble logique de pouvoir gagner seulement maintenant.
Un autre vainqueur d’étape ici à Valladolid a été Paolo Bettini. Il est désormais le sélectionneur italien. Il ne vous a pas sélectionné pour le prochain Mondial, cette victoire est-elle un message pour lui ?
Je n’ai rien à dire. Bettini pense que la course à Valkenburg sera trop dure pour moi mais ce n’est pas vrai. C’est un film que nous voyons depuis plusieurs années. Il n’a jamais voulu de moi dans sa sélection. L’an dernier, à Copenhague, il n’avait pas eu le choix mais il y avait eu des polémiques. Avec tous les coureurs qui n’ont plus le droit de courir pour la Squadra Azzurra je pensais que j’avais ma place… J’ai toujours bien fini les Grands Tours ! Je suis surnommé « la panthère » en partie à cause de la couleur de ma peau mais aussi parce que je peux toujours donner un coup de griffe.
Remerciements au service de presse du Tour d'Espagne
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