Tour d'Espagne # 12 : Les déclarations sur la ligne d’arrivée

Retrouvez ci-dessous les déclarations sur la ligne d'arrivée de la 12e étape du Tour d'Espagne avec dans l'ordre Alejandro Valverde, Robert Gesink, Chris Froome, Amaël Moinard et Mikel Astarloza.

Alejandro Valverde (Movistar, 3e) : « J’avais pris le soin de regarder cette arrivée en vidéo parce que je ne la connaissais pas. Cette ascension convenait surtout à Purito et à Alberto (Contador). Quand je me suis retrouvé dans la côte, je n’ai même pas cherché à les suivre. Il était clair que je devais prendre mon rythme, perdre le moins de temps possible et aborder les 200 derniers mètres au mieux de mes possibilités. Dans un final comme celui-là, il faut beaucoup souffrir. Je suis maintenant à 1’20’’ du leader mais plus près du podium que ce matin. »

Robert Gesink (Rabobank, 4e): “C’était difficile et pas seulement la montée finale, toute l’étape était difficile. Nous avons roulé très vite depuis le départ en maintenant un rythme très élevé pendant 100 kilomètres. Le final me convenait bien et je suis satisfait de ma course. Je vais de mieux en mieux et j’espère progresser encore au classement général et être sur le podium à Madrid. »

Chris Froome (Team Sky, 5e) : “Je savais que cette ascension finale serait explosive et je savais qu’elle convenait à Contador et Purito. J’ai donc fait ma course en faisant tout pour limiter les écarts. Ce n’est jamais agréable de perdre du temps mais j’ai tout donné. 23 secondes, c’est trop mais même une seconde, c’est encore trop. C’était un final fou sur une pente vraiment raide. Il faut voir ce qu’il va se passer maintenant. Il reste beaucoup de jours de course avec trois véritables étapes montagneuses. »

Amaël Moinard (BMC): « On était trop dangereux, il y avait trop de vent et il y a les bonifications. La Vuelta, c’est super pour les spectateurs mais elle ne laisse pas beaucoup d’espace aux baroudeurs. J’essaie. J’essaierai encore en espérant qu’un jour, toutes les conditions seront réunies pour décrocher une victoire d’étape. »

Mikel Astarloza (Euskaltel, combatif du jour): “J’ai vraiment espéré avoir fait une grande différence et être capable de la conserver. Il y avait une vraie possibilité de gagner aujourd’hui mais j’avais calculé qu’il faudrait une avance de 1’30’’ au pied de la côte finale. Quand j’ai vu qu’il y avait 40 secondes, j’ai compris que c’était foutu, malheureusement ».