Le départ en Bretagne sera donné une semaine plus tôt que prévu en raison des Jeux Olympiques, soit le 26 juin. L'arrivée à Paris sur les Champs est donc prévue trois semaines plus tard, le dimanche 18 juillet.
Le peloton s'élancera une nouvelle fois de Brest et, à suivre, quatre étapes à travers les départements bretons. Dès la 2e étape dans les Côtes-d'Armor, le 27 juin, au départ de Perros-Guirec, il faudra affronter le Mûr-de-Bretagne à deux reprises. Le lendemain, la parole sera certainement aux sprinteurs entre Lorient et Pontivy. Idem le jour suivant, mardi 29 juillet entre Redon et Fougères.
Ensuite, les coureurs quitteront la Bretagne en direction des Alpes. Mais auparavant, un long contre-la-montre individuel de 27km attendra le peloton entre Changé et Laval.
Le parcours 2021 offre ensuite un équilibre propice à une grande indécision entre les favoris. Les grimpeurs auront trois arrivées en altitude à leur disposition (Tignes, Saint-Lary-Soulan col du Portet, Luz Ardiden) mais il faudra aussi bien descendre pour gagner au Grand Bornand, au pied d’un Ventoux « revisité » et en Andorre. L’introduction de deux chronos individuels, pour un total de 58 kilomètres, devrait aussi bousculer les stratégies des uns et des autres.
En voyant deux fois double, le 108e Tour de France privilégie l'inédit. Les prétendants à la victoire finale devront être d'emblée dans le coup, avec ce final du deuxième jour où deux rations de la côte de Mûr-de-Bretagne, abordée dans une configuration différente, risquent d'être déjà indigestes. Et ils devront encore se montrer costauds, dix jours plus tard, sur les pentes du mont Ventoux, pour la première fois proposé à deux reprises et par deux versants différents, avant la plongée sur Malaucène. Entre ces deux rendez-vous au caractère crucial, il y aura déjà eu de la nouveauté, avec quatre étapes tracées dans les quatre départements bretons, de Brest à Fougères, truffées de pièges entre vents côtiers et bosses du Massif armoricain. Et de l'inédit encore avec le signal d'Uchon, trouvaille du Morvan, érigé en juge de paix à l'approche du Creusot.
Le retour d'un chrono individuel en première semaine dégagera une première hiérarchie. Laquelle sera certainement contestée par les grimpeurs à l'occasion des deux très dures étapes alpestres, avec arrivées au Grand-Bornand et sur les hauteurs de Tignes, juste avant la première journée de repos.
Les Pyrénées sont ensuite promises au rôle de dernier révélateur, en cinq jours intenses de batailles aux sommets, mêlant la nouveauté du spectaculaire col de Saint-Louis, sur la route de Quillan, et le classique éprouvé des enchaînements Peyresourde - Val Louron-Azet - col du Portet et Tourmalet - Luz Ardiden. De quoi donner des ailes aux rois de la montagne qui n'auront d'autre choix qu'engranger pour contenir les plus résistants des rouleurs, lancés sur 31 km à travers les vignes de Saint-Émilion à la veille de l'arrivée sur les Champs-Élysées.
Si le destin du Maillot Jaune se nouera sans doute dans le grand Sud-Ouest, les sprinteurs auront eu matière à s'affronter régulièrement pour la conquête de la tunique verte : pas moins de sept bouquets leur semblent accessibles, si leurs équipiers maîtrisent les audacieux. Les baroudeurs trouveront eux aussi souvent un terrain propice à frustrer la meute.
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