Le staff et les coureurs BSE, bien représentés au Palais des congrès de la Porte Maillot, livrent ici leur sentiment à chaud, face à la carte du Tour 2015.
Emmanuel Hubert (manager général) : « Le Tour reste fidèle à lui-même, très difficile. Le parcours 2015 est conçu autant pour favoriser les échappées que le spectacle. De plus en plus, on le constate, les organisateurs essaient de contrecarrer l'aspect stéréotypé du cyclisme actuel. Ce sera un Tour où on pourra s’attendre à de gros bouleversements au jour le jour, et qui sera sympathique à vivre. Les trois jours en Bretagne sont une chance pour nous, mais il faut d’abord que notre équipe soit sélectionnée. Si nous le sommes, oui, nous aurons des choses à faire valoir. Fougères ville arrivée, ça me touche particulièrement. J’y ai passé trente ans de ma vie. Je suis né à Saint-Malo mais Fougères est la ville où j’ai grandi. Cela représente quelque chose de fort à mes yeux. C’est un signe… »
Roger Tréhin (directeur sportif) : « Un Tour montagneux, avec peu de contre la montre et quelques espaces pour les baroudeurs. Donc, sur la papier, pas si mal pour les équipes comme la notre, car on a le sentiment que les sprinters auront peu d’occasions de s’exprimer. Le Maillot Jaune ne sera sans doute jamais un enjeu pour eux, vu la première étape, 14 kilomètres contre la montre, et malgré le retour des bonifications à l’arrivée. »
Sébastien Hinault (directeur sportif) : « Un très beau Tour. Trois jours en Bretagne, ça ne peut être que très beau ! Sa particularité, c’est très peu de chronos, et donc un Tour qui va se jouer bien entendu la première semaine, avec les pavés et des risques de bordure, mais aussi et surtout à l’occasion des arrivées au sommet. Si ce Tour m’aurait plu en tant que coureur ? La première semaine, oui ! Après, beaucoup moins… »
Brice Feillu : « Je préfère le tracé 2015 à celui de cette année. Bien entendu, il faudra franchir tous les pièges des premiers jours, les Pays-Bas, les pavés. Mais ensuite, il existe de belles opportunités pour les grimpeurs pour moi. Les trois étapes des Pyrénées, celle de Digne, je connais très bien les routes qu’elle va emprunter... C’est un Tour montagneux, sans long contre la montre individuel, ça ne peut que me plaire. Et puis, pour notre équipe, la perspective de trois étapes bretonnes est enthousiasmante. »
Arnaud Gérard : « On ne connaît pas encore le parcours dans le détail mais bien entendu, l’étape qui va de Rennes à Mûr-de-Bretagne me parle, elle passera forcément pas loin de chez moi, du côté de Dinan… Globalement, ce Tour me paraît difficile une fois passée la première semaine, avec beaucoup de montagne qui ne laisse que peu d’espaces aux coureurs comme moi, baroudeurs mais pas trop grimpeurs. »
Florian Vachon : « Ce parcours sera très, très exigeant. Bien plus, je trouve, que celui de cette année. Si la météo s’en mêle, le vent notamment, la première semaine va être redoutable. Ensuite, les deux dernières semaines, on sera très souvent en haute montagne. Avec en plus des étapes courtes, qui seront très nerveuses. Pour des baroudeurs comme moi, il existera des occasions entre Pyrénées et Alpes, dans l’étape de Mûr-de-Bretagne aussi. Mais au-delà, je ne vois pas…
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