Qu’est-ce qui vous a manqué pour accompagner les meilleurs aujourd’hui ?
"Essentiellement du fond. C’est logique, Je n’avais pas fait cette distance depuis le Tour de Loire-Atlantique, il y a trois semaines. Au bout de trois heures j’ai compris qu’il allait me manquer une heure. Pendant deux heures j’étais très bien, peut-être que j’en ai trop fait à ce moment-là. Mais à une heure de l’arrivée, j’ai bien compris qu’il me faudrait un gros coup de chance pour obtenir une bonne perf. A deux tours de l’arrivée j’ai vu que les jambes commençaient à se durcir. J’ai essayé de m’accrocher le plus loin possible et dans la dernière bosse, j’ai sauté. J’ai été jusqu’au bout de moi-même. Je n’ai aucun regret."
Ton sentiment sur les deux premiers.
"Geoffrey Bouchard et Flavien Dassonville étaient sans doute les plus forts et ils sont allés jusqu’au bout. C’est tant mieux si une telle course sourit aux audacieux qui n’hésitent pas à partir de loin. Dès le départ vu les coureurs qui étaient dans le groupe on pouvait penser qu’on avait une chance. Mon rôle n’était peut-être pas d’être devant aujourd’hui mais la course en a décidé autrement tant mieux et j’y ai pris beaucoup de plaisir."
Et le bilan sur la semaine. Vous étiez annoncé comme le meilleur temps du premier pointage du contre-la-montre…
"Ouais, cela m’a fait marrer après coup, car c’était une erreur de chronométrage des commissaires qui se sont trompés d’une minute. Comme cela on a ainsi parlé de moi (Il termine 6e). J’espérais quand même un peu mieux. Je m’étais préparé pour cela."
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