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Sportbreizh, pour le dynamisme du sport breton
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          • En accrochant la huitième place sur les champs Elysées, Pierre-Luc Périchon apporte à l'équipe son neuvième Top 10 du Tour 2017. Huitième, c'est également la place de notre formation au classement par équipes. Sur la ligne d'arrivée, il ne manque que Dan McLay à l'appel, c'est donc à huit qu'ils ont profité d'un Tour d'honneur sur les champs Elysées
          • Team Fortuneo Oscaro : un top 10 pour conclure
          • Team Fortuneo Oscaro : un top 10 pour conclure
          • Pierre-Luc Périchon :
            « Je voulais faire le kilomètre, mais je ne voulais pas entrainer l'équipe dans ma « connerie » (rires). Je me suis repositionné à l'avant du peloton, mais j'ai compris qu'il était impossible de sortir, je suis resté dans les roues et à l'arrivée je fais huitième. Un top 10 sur les Champs... je vais m'en souvenir un moment !»
             
            Brice Feillu : 
            « Je décroche un bon classement général, c'est une satisfaction pour moi et pour l'équipe. J'aurais aimé faire une belle place sur une étape, j'avais coché l'Izoard, ce sera mon seul regret. Cette année, j'ai eu des supportrices de choc : mes deux filles. L'aînée est déjà grande, elle se rend mieux compte de mon métier. Je les ai vu m'encourager sur les bords des routes. Ça motive mais c'est aussi une fierté, ce sera l'un de mes souvenirs marquants de ce Tour 2017. »
             
            Florian Vachon :
            « Au début du Tour, on m'a confié la mission d'emmener Dan dans les sprints et je me suis pris au jeu. Au fil des étapes, je me suis affirmé dans ce rôle. Etre le poisson pilote d'un des meilleurs sprinteurs du peloton, c'est grisant ! Quand il fait 5ème, je me dis que j'y suis un peu pour quelque chose. Le final, c'est à la fois de la concentration, de l'adrénaline, du stress mais surtout beaucoup de plaisir ! Je suis un peu déçu de ne pas avoir eu de meilleures jambes en deuxième partie de Tour mais il est difficile de jouer sur plusieurs tableaux sur la plus grande course du monde. Le Tour est riche en émotions mais je me souviendrai longtemps du chrono au Vélodrome. Les organisateurs ont abattu un travail monstre. Je suis content d'avoir été l'un des acteurs de ce moment. »
             
            Eduardo Sepulveda :
            « Collectivement, on a répondu présent, on était dans les échappées de costauds et Brice fait un bon général. Personnellement, mon histoire avec le Tour n'est pas celle que j'avais imaginée. J'ai été victime d'une lourde chute en fin de première semaine. Beaucoup de gens ont imaginé que j'allais rentrer à la maison mais à aucun moment je n'ai pensé abandonner. Même en souffrance, le Tour est un rêve et on n'abandonne pas ses rêves. Je n'aimais pas parler de ma chute, je ne voulais pas être pris en pitié. Je veux qu'on parle de moi pour mes résultats, ça me prendra peut-être 10 ans mais j'y arriverai. »
             
            Laurent Pichon :
            « J'attendais ce moment depuis tellement longtemps ! J'ai vécu de grands moments avec le public, en particulier le jour de mon échappée. Mais le Tour n'est pas qu'une partie de plaisir, il faut accepter de ramasser, courber le dos et espérer que ça aille mieux. On apprend énormément pendant un grand tour même à 31ans. Malgré la dureté de l'épreuve, je signe sans hésiter pour y retourner ! »
             
            Elie Gesbert :
            « Pour ma première année professionnelle, je participe au Tour de France, sur le papier c'est beau, sur le vélo c'est exceptionnel. J'ai joué la gagne sur la 19ème étape, je suis monté sur le podium du Tour pour recevoir le prix de la combativité, c'est déjà énorme. Je n'avais jamais enchainé plus de 7 jours de course, j'avais peur de coincer mais j'ai été bien conseillé. Certains jours on subit, c'est dans ces moments là que le mental et le soutien de ses équipiers est capital. J'ai vécu l'arrivée sur les Champs comme une consécration, j'en ai pris plein les yeux, je n'ai pas de regrets. »
             
            Romain Hardy :
            « J'en ai pris plein les yeux !  J'ai découvert la ferveur du Tour, lors de mon échappée en première semaine puis en montagne. Le Mont du Chat m'a particulièrement marqué, il y avait énormément de monde, c'est transcendant ! Je me souviens, plus jeune je regardais le Tour, je voyais le public s'écarter au dernier moment, je me demandais comment faisaient les coureurs et là c'était moi ! Je me suis retrouvé seul dans une ascension et j'ai réalisé que c'était le public qui me guidait, c'est impressionnant. »
             
            Maxime Bouet :
            « Rien que de repenser au Vélodrome j'en ai des frissons, c'était un moment magique. Je pense qu'il faut passer par cela pour faire aimer le vélo. Après l'arrivée sur les Champs à Paris, nous avons fait un dernier tour d'honneur. Je crois qu'on en a tous bien profité. Même si sportivement je n'ai pas atteint mes objectifs, j'ai vécu une expérience humaine qui va compter. »
             
            Emmanuel Hubert :
            « Je suis fier de mes coureurs. On est huitième du classement par équipes. Je crois que nous avons franchi un cap. Nous étions bien représentés dans les échappées qui sortent à la pédale, avec les costauds. Je tiens particulièrement à féliciter Elie, il était actif en 3ème semaine, il m'impressionne. Edu a également fait preuve de caractère en remontant sur le vélo après sa chute, alors qu'il était complètement épluché. Je pourrais évoquer chacun de mes coureurs, ils ont fait un très bon Tour. Maintenant, il faut se concentrer sur la suite, il nous reste de très belles courses à disputer. »
             

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