Accompagné dans un premier temps de son coéquipier Maxime Bouet, Jean-Christophe a réussi à accrocher une échappée d’une dizaine de coureurs. L’écart avec le peloton a été long à se creuser. Cinq coureurs ont finalement réussi à se détacher et le lyonnais n’a pas manqué de saisir cette opportunité. Le peloton leur a laissé jusqu’à 12 minutes d’avance.
Jean-Christophe a placé une attaque décisive à deux kilomètres de l’arrivée, suivi par David Millar. Malheureusement pour le coureur français, le britannique s’est montré le plus rapide au sprint.
Entre déception et sentiment du devoir accompli, Jean-Christophe a livré ses premières impressions sitôt la ligne d’arrivée franchie : «Nous savions dès le départ que l’échappée avait une bonne chance d’aller au bout et c’était donc une étape importante. Au départ, je n’y ai pas vraiment cru. Je me disais que si l’écart ne montait pas jusqu’à cinq minutes cela se terminerait par un sprint massif. Finalement, le peloton nous a laissé nous disputer la victoire d’étape. Il y avait quatre hommes forts avec moi et c’était un peu la loterie. J’aurais aimé avoir un peu plus de réussite ! Force est de constater que David (Millar) était plus fort que moi dans le final. J’ai essayé de manœuvrer au mieux mais quelle que soit la manière employée, j’aurais eu du mal à gagner aujourd’hui. Je manque encore un peu d’expérience. Je suis venu sur le Tour pour jouer le classement général mais au bout d’une semaine s’était déjà fini ! Maintenant je suis là pour viser les étapes. »
Quant à Vincent Lavenu, manager général de l’équipe AG2R LA MONDIALE, il se montrait satisfait du comportement de son équipe aujourd’hui : « Nous espérions évidemment la victoire mais cela reste une bonne journée pour l’équipe AG2R LA MONDIALE. Nous avons fait la course devant avec Maxime (Bouet) et Jean-Christophe (Péraud) qui ont réussi à prendre la bonne échappée. J.C. s’est ensuite retrouvé dans un petit groupe à l’avant. Il s’est bien battu, a osé et a réussi à faire la différence dans le final. Malheureusement, il est tombé sur un David Millar très fort à qui l’arrivée convenait parfaitement. Il n’y a aucun regret à avoir, au contraire, tout a été fait pour essayer de l’emporter. »
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