Le tombeur de Francis Mourey lors de l'ouverture du challenge national à Saverne aborde ce championnat de France en toute décontraction, hsitoire d'oublier sa déconvenue de 2007
Comment abordez-vous ce championnat de France de Lanarvily ?
he bien les sensations sont bonnes, la condition physique est à 100%, donc tous les voyants sont au vert. Maintenant j'espère faire la plus belle course possible comme ça le résultat suivra. Une chose est sûre, je donnerai tout pour conquérir ce titre de champion de France.
Vous abordez ce championnat dans une position différente des autres années ?
En effet, ma course de 2011 sera différente de celle de 2010. L'an passé, j'étais sous un autre maillot et ce qui m'importait le plus c'était de remporter le titre pour moi et mon équipe. Cette année, cela ne sera pas la même chose. Je suis dans une nouvelle équipe, la FDJ, et j'aurai comme coéquipier le champion de France en titre. Forcément, j'aurai des ambitions personnelles mais le plus important pour moi comme pour Francis, c'est de conserver ce maillot au sein de l'équipe comme c'est le cas depuis de nombreuses années.
Vous n'endossez donc pas le rôle de favori pour dimanche ?
Il y a une logique dans le sport et pour le moment à la pédale, c'est Francis qui est le plus fort. Mais je ne vais pas rendre les armes avant la course, loin de là. Je serai beaucoup moins déçu si je fais 2e et si je m'incline face à Francis car le titre restera forcément dans l'équipe. Il faudra donc que nous courrions différemment et que nous soyons très intelligents. Maintenant, je ne suis pas le favori de ce championnat donc je pense que cela sera à Francis de prendre la course en main. Après il y aura d'abord l'intérêt de l'équipe, alors si Francis gagne et que je termine 2e, je ne serai pas déçu.
Lanarvily c'est un circuit que vous connaissez un peu ?
Oui je le connais un peu et c'est la que j'ai pris le plus gros tir de ma carrière. Le championnat de France 2007 ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs... Mais bon, je ne suis pas superstitieux et je ne m'accroche pas au passé donc pour dimanche je me dis juste qu'il faudra rectifier le tir. Après, Lanarvily représente pour moi le bout du monde (rires) mais j'aime bien y venir comme je le fais chaque année quand je viens courir à Plougasnou. Et puis lorsque l'on vient en Bretagne on arrive sur une terre de cyclisme où il y a toujours de très bonnes organisations.