Stephen Guével apprend vite !

Il est l'une des révélations de la saison 2012 : le jeune léonard a rejoint le Bic 2000. Stephen Guével espère y progresser encore plus vite ! Vous l'avez compris, le jeune homme ne manque pas d'ambitions.

Il est venu au vélo sur un coup de tête : « J’ai décidé un dimanche d’aller rouler avec le CC Bourg Blanc car je connaissais une certaine lassitude au niveau de foot, mon ancien sport. » Stephen a en effet évolué à l’AS Brestoise (U13/U15) et au Stade Plabennecois (U17) à un très bon niveau. Le cyclisme a donc supplanté le football car le jeune  Blanc-Bourgeois  a vite pris goût à l’effort. Il s'inscrit et prend une licence FSGT en junior pour découvrir la compétition :  les débuts sont prometteurs car il devient champion de Bretagne et prend une 4e place au France FSGT ! Rien de moins...

Au vue de ses résultats, il décide de rejoindre le giron de la FFC. Durant l’été 2011, le jeune cycliste réalise deux podiums : une 3e place à Laurenan (22) et une 2e à Châteauneuf du Faou. En outre, il s’impose au classement général du Trophée Jo Velly. Il découvre également les fédérales juniors avec le Tour du Morbihan (17e) et la Flèche Plédrannaise (13e). On peut alors le dire, un coursier est né : « Je suis très sportif, je me suis préparé à encaisser de gros efforts et j’ai une bonne préparation mentale, c’est un plus dans l’adversité. »

Durant l’intersaison 2011, il se prépare au mieux avec un programme axé sur la musculation et le foncier : « Dès la reprise de la saison 2012, j’étais dans le rythme avec de bonnes jambes. Je termine 4e à Milizac et j’enchaine avec quatre victoires à la suite : Guipavas, Bourg Blanc, Le Folgoët et Guegon. Je suis ensuite devenu champion du Finistère des espoirs en prenant la 5e place du Circuit d’Armorique. Ainsi, j’ai décroché ma sélection pour l’Essor Breton avec le CD 29. »

Sur la 1ere étape de l’Essor Breton 2012, le déroulement de la course ne se passe pas comme prévu. Avec le stress des 1ers kilomètres et un bris de câble de dérailleur, l’étape se complique : il reste bloqué sur le 11 dents : « Le temps que le mécanicien de notre équipe fasse le changement de câble, j’ai continué sur le vélo de Vincent Ragot. Pour une première, l’entrée en matière n’était pas la meilleure car j’ai une vécu une journée galère sur une étape très difficile. » La suite de l’épreuve se passera beaucoup mieux pour lui, malgré une certaine appréhension face à la distance des étapes et la gestion de la course.

A la sortie de cette épreuve, il s'en va cueillir son 5e bouquet de la saison sur l’épreuve de Leuhan. Il enchaine avec une 2e place sur le championnat du Finistère des 2ème catégories où il était l’homme à battre : « J’ai eu des regrets par rapport au déroulement de la course car j’avais les jambes pour m’imposer  mais je n’ai pas fait ce  qu’il fallait pour gagner... Avec en plus une arrivée en bosse qui me convenait ! » Une certaine fatigue commence alors à se faire sentir après une active première partie de saison : « J’aurais dû faire un break après le Finistère mais j’ai fait les 24 heures de la Chouette Guilérienne pour dépanner mes copains, ça m’a été préjudiciable pour la suite ! »

Une  sélection sur le Tour d’Eure-et-Loir Espoir sous les couleurs du CD 29, lui permet de peaufiner son apprentissage du plus haut niveau. Il enchaine ensuite avec la  7e étape du Challenge Ellé-Isole où il glane sa 6e victoire de la saison sur le circuit de Coadry à Scaër. Il prend d'ailleurs la 3e place au classement général final. La Ronde finistérienne le met en confiance avec des places d’honneur : « La ronde est une épreuve qui est dure physiquement car quand on joue le général ou les classements annexes, il ne faut rien lâcher. » Sa fin de saison sera plus relâchée car Stephen Guevel paye les efforts consentis tout au long de sa 1ère année au haut niveau. 

C’est alors l’heure des choix pour intégrer une nouvelle structure : il se dirige naturellement vers le Bic 2000 où il connaît une partie des coureurs et de l’encadrement : « J’ai une petite appréhension par rapport au niveau de la DN1 mais avec les plans d’entrainements de Léonard Cosnier mon entraineur, je vais  vite m’adapter. De plus, je fais le métier et je pense que l’adaptation sera plus rapide. Je suis là pour découvrir et apporter mon aide à l’équipe, sans oublier de jouer ma carte personnelle. J’aimerais aussi refaire l’Essor Breton par exemple car il se déroule dans mon secteur. »

Mais avant cela, l’étudiant en Staps 2e année retrouvera ses coéquipiers pour un stage les 18,19 et 20 Janvier avant de rejoindre le Pays Basque pour le 3e rassemblement de l’équipe Brestoise.

Interview par Thierry Lirzin.