Rencontre avec les dirigeants actuels de l’ACBB, le président Philippe Leroy et Jean-Claude Le Dissez, le directeur sportif.
Visite dans les locaux actuels de l'ACBB. Les vélos Bianchi Oltre XR1 qui équipent les coureurs de 2e catégorie sont des preuves que nous sommes bien dans le temps présent. Les multiples coupes et trophées dont certains auraient besoin d’un petit nettoyage témoignent que l’endroit est chargé d’Histoire. Bienvenue au siège de la section cycliste de l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt. En ce samedi de janvier, Philippe Leroy, le président a donné rendez-vous aux coureurs départementaux et Ufolep pour la remise des maillots.
Les dirigeants actuels de l’ACBB, le président Philippe Leroy (gauche) et Jean-Claude Le Dissez, le directeur sportif (collection E. Dehan)
Une petite visite s’impose avant la photo de famille sur les marches de ce bâtiment un peu défraichi qui fut dans une vie précédente un commissariat de police. Dans le couloir qui mène au bureau et à l’atelier, une grande affiche du 10e anniversaire du Tro Bro Leon vient rappeler que le club francilien entretenait des liens étroits avec la Bretagne en général et les « ribinou » de Jean-Paul Mellouet en particulier, du temps où l’épreuve finistérienne était réservée aux amateurs.
Bernard Thévenet avec Jacques Anquetil et Stephen Roche fait partie du cercle très fermé des coureurs de l’ACBB, vainqueurs du Tour de France (collection E. Dehan)
Dans l’atelier un cadre sous verre protège un maillot jaune dédicacé, celui de Stephen Roche. L’irlandais fait partie aux côtés de Jacques Anquetil (5 victoires) et de Bernard Thévenet (2 victoires) du cercle très fermé des coureurs passés par l’ACBB et qui ont gagné le Tour. « Stephen est l’un des seuls étrangers à avoir garder le contact avec nous. En retour, nous avions l’habitude d’aller courir le Tour d’Irlande dans les années 90 », indique Jean-Claude Le Dissez, l’actuel directeur sportif du club.
Les trois chambres ont perdu leurs lits superposés. L’une sert désormais de local à la section cyclo. Les traces de calcaire blanchi des sols des douches informent qu’elles n’ont pas été utilisées depuis longtemps. Dans la buanderie, la machine à laver et le sèche-linge affichent une ergonomie des années 80. « Ici, nous pouvions loger une douzaine de coureurs pendant toute la saison », explique Philippe Leroy. Dès le dernier dimanche de février, lors de l’ouverture de la saison francilienne par la classique Paris-Ezy, départ 7h45, l’endroit s’animait 24 h sur 24, sept jours sur sept. Il hébergeait dans un premier temps des coureurs de province qui ensuite prirent l’habitude de rentrer chez eux une fois la course terminée, au fur et à mesure que les réseaux autoroutier et TGV maillaient le territoire national. Ils furent alors remplacés par des escouades de coureurs étrangers.
Dans toutes les pièces, agrafées aux murs, des photos sur lesquelles des coureurs brandissent des bouquets sur la plus haute marche d’un podium. Des silhouettes familières pour certaines, que l’on a vues et revues dans les rétrospectives d’avant tour de Jean-Paul Ollivier. Sauf que sur les clichés, ils affichent des visages de post-adolescents. A côté d’eux, toujours la même personne. Seul le cheveu a blanchi au fil des générations de coureurs qu’il a dirigées. La mémoire de Paul « Mickey » Wiégant hante toujours le siège de l’ACBB, un quart de siècle après sa disparition.
Retour en 1962, Wiégant qui a pourtant mené Jacques Anquetil à trois reprises en jaune sur le vélodrome du Parc des Princes, est remercié de la direction sportive de l’équipe pro St Raphaël-Helyett-Hutchinson en cours de saison.
« Toutes les méthodes de management du cyclisme moderne, c’est Mickey Wiégant qui les a inventées »
Ravalant son amertume, Wiégant va créer de toute pièce une écloserie à champions qui servira de « vivier » à l’équipe professionnelle Peugeot-BP-Michelin. « Serge Beucherie, ancien coureur de l’ACBB, me disait encore récemment que toutes les méthodes de management du cyclisme moderne, c’est Mickey Wiégant qui les a inventées », explique Emmanuel Dehan, historien amateur du cyclisme. Vendée U réserve de l’équipe Direct Energy, le VCP Loudéac antichambre de Vital Concept, Chambéry Cyclisme Formation « pouponnière » de AG2R La Mondiale, Il y a un demi-siècle, l’ACBB et Peugeot avaient créé un tel partenariat, inauguré dès 1963, année de l’adoption par l’équipe du constructeur automobile et de cycles du fameux maillot blanc à damiers. Symbole d’un cyclisme qui changeait d’ère.
Dès lors, les victoires se ramassent à la pelle. L’année suivante le club est champion de France du contre la montre par équipe dont trois coureurs, un Normand Raymond Delisle, un Ligérien Christian Raymond et un Breton de Plancoët, Désiré Letort, passeront pro chez Peugeot dès 1965. Le contre la montre société devient la spécialité du club. En 1967, un autre Breton, Yves Ravaleu fait partie du quatuor du club boulonnais sacré champion de France par équipe. Des titres de champions de France, le club en glane régulièrement. 117 à ce jour !
Cette hégémonie commence néanmoins à faire des jaloux jusque dans les instances de la Fédération Française de Cyclisme, le club voulant garder ses meilleurs éléments sous ses couleurs, la Fédération faisant le forcing pour les sélectionner sous le maillot national. « Robert Oubron qui était DTN à l’époque, et Wiégant ne pouvaient pas se voir », se rappelle Robert Bouloux, licencié à l’ACBB de 1966 à 1968, régulièrement appelé en équipe de France amateur avant de signer en 1969 chez Peugeot.
Régis Ovion, aux côtés de Mickey Wiégant fut champion du Monde sur route amateur en 1971(collection E. Dehan)
Le gros point de friction intervient en 1971, année où un jeune espoir du club, Régis Ovion est sacré champion du monde sur route. Wiégant et Gaston Plaud, le directeur sportif de Peugeot veulent le faire monter à l’étage supérieur. La Fédération veut le conserver chez les amateurs en vue des Jeux Olympiques de Munich en 1972.
« A la fin des années 60 et au début des années 70, la moitié de l’effectif de l’équipe Peugeot était issue de l’ACBB », précise Emmanuel Dehan. Beaucoup ont un rôle d’équipiers mais l’un d’entre eux a l’étoffe d’un leader, Bernard Thévenet. Et les bons coureurs qui ne trouvent pas de place chez Peugeot vont renforcer les autres équipes françaises, car Mickey Wiégant a de l’entregent.
La réputation du club parisien dépasse désormais l’hexagone dans un cyclisme qui commence à s’internationaliser. Une vague de coureurs anglo-saxons déferle sur les Bords de Seine au cours de la seconde moitié des années 70. Le premier à débarquer est l’anglais Paul Sherwen en 1977. Sous les couleurs de l’ACBB, il remporte les classiques Paris-Barentin, Paris-Mauberge et le Tour de l’Essonne. Il passe pro l’année suivante chez Fiat. Il poursuivra sa carrière chez La Redoute-Motobécane avant du rejoindre la grande équipe néerlandaise Raleigh rebaptisée Panasonic.
L’Ecossais Robert Millar démontra ses qualités de grimpeur dès son arrivée à l’ACBB (collection E. Dehan)
Le grimpeur écossais Robert Millar arrive en 1979 et gagne la Route de France. Il passe pro chez Peugeot l’année suivante. L’Australien Phil Anderson frappe à la porte du club francilien la même année et remporte le Tour de l’Essonne et surtout le Grand Prix des Nations amateur. Il prend directement l’ascenseur pour Peugeot. Il sera le premier Australien à porter le maillot jaune et gagnera plus de 80 victoires chez les professionnels. Son compatriote Allan Peiper suit le même itinéraire. En 1981, un autre Britannique Sean Yates traverse le Channel, remporte Paris-Connéré et est embauché chez Peugeot dès 1982.
La réputation de l’ACBB a fait le tour de la Terre et attire même les coureurs australiens ! Après Phil Anderson, un autre Australien signe à l’ACBB, Allan Peiper(collection E. Dehan)
Déjà en 1956, un premier coureur des Îles Britanniques avait montré le chemin. L’Irlandais Seamus Elliot fut le premier coureur irlandais à faire carrière sur le continent dans l’équipe Helyett-Potin de l’ACBB aux côtés de Jacques Anquetil. Il gagnera des étapes sur les trois grands tours. En 1980, c’est donc tout naturellement que celui qui allait devenir son illustre successeur débarque de sa verte Irlande pour tenter sa chance à l’ACBB. Stephen Roche gagne Paris-Roubaix amateur et entre chez Peugeot en 1981.
Stephen Roche gagna Paris-Roubaix amateur sous les couleurs de l’ACBB avant de passer professionnel (collection E. Dehan)
Leur carrière terminée, Sherwen, Peiper et Yates sont restés dans le vélo et si le cyclisme anglo-saxon, est aujourd’hui aussi bien structuré et tellement florissant, il le doit sans aucun doute en partie à ces anciens pensionnaires de l’ACBB qui ont beaucoup retenu des méthodes du club parisien.
Pourtant au milieu des années 80, la mécanique bien huilée de l’ACBB connait ses premiers sauts de chaîne. Mickey Wiégant, après 35 ans de bons et loyaux services, partage désormais sa vie entre sa résidence dans le sud de la France et le siège de Boulogne-Billancourt. Certains dirigeants lui reprochent de ne pas être assez présent. Auréolé de tant de réussite, Wiégant n’apprécie guère la critique. « Ce fut la rupture. Mon père qui était alors président, nomma l’adjoint de Wiégant, Claude Escalon à la direction sportive du club », précise Philippe Leroy. Wiégant essaiera de relancer une équipe au sein de l’ASCM Toulon mais avec moins de succès. Il décèdera en 1991.
Un autre évènement vient gripper la belle mécanique parisienne. Le contrat est rompu entre l’équipe Peugeot et le club à l’issue de la saison 1984. Un nouvel accord est passé avec l’équipe Renault-Gitane de Cyrille Guimard, mais qui ne durera qu’une année.
« Après les Anglo-Saxons, c’est au tour des Scandinaves de tenter leur chance »
Malgré cela l’ACBB attire toujours autant de coureurs amateurs. « Après les Anglo-Saxons, c’est au tour des Scandinaves de tenter leur chance », poursuit Emmanuel Dehan. Le Norvégien Dag Otto Lauritzen signe en 1984 et décroche la médaille de bronze de la course en ligne aux Jeux Olympiques de Los Angeles avant de passer pro dès la fin de saison chez Peugeot. Le 2e de cette même course olympique est le Canadien Steve Bauer, également sociétaire de l’ACBB.
La chute du mur de Berlin en novembre 1989 va ouvrir un nouvel horizon aux coureurs amateurs des pays de l’Est, celui du professionnalisme. Les chambres de l’ACBB sont alors squattées par des Polonais mais aussi par des coursiers venus des bords de la Baltique. Jaan Kirsipuu, suivi de son compatriote estonien Lauri Aus, fait déjà ses emplettes sur Paris-Vierzon en 1990 et remporte le Tro Bro Leon en 1992. Il signe chez Chazal en fin de saison et entame ainsi l’écriture d’un palmarès riche de plus d’une centaine de victoires chez les pros.
L’un des derniers étrangers à porter le maillot de l’ACBB et à s’être illustré ensuite chez les pro fut Gregor Gwiazdowski. « Un sacré numéro celui-là ! Il est arrivé chez nous avec 20 kg en trop. Nous l’avons mis deux heures par jour sur home-trainer, jusqu’à qu’il retrouve son poids de forme. Après il marchait. On a eu une prise de bec tous les deux, lors du Tour d’Irlande. Il était plus intéressé à boire des bières qu’à pédaler. Je lui ai dit de se débrouiller pour rentrer à Boulogne », se rappelle encore Jean-Claude Le Dissez. Son hygiène de vie ne semble pas l’avoir trop pénalisé, puisqu’il signe en 1998 chez Cofidis et gagne le Championnat de Zurich en 1999. Il courra deux ans à la Française des Jeux avant de disparaître des pelotons.
Serge Beucherie (à droite) est un pur produit de l’ACBB, ayant signé sa première licence dans le club en minime (collection E. Dehan)
« Mais déjà à cette époque, nous commencions à connaître des difficultés. Nous avions perdu nos gros sponsors et dans un club omnisport, la solidarité entre les sections ne peut durer qu’un temps », précise Philippe Leroy. La section cycliste de l’ACBB est alors contrainte de mettre quelques dents en moins. Mais le club est toujours présent dans le peloton professionnel. Christophe Riblon a ainsi porté les couleurs de l’ACBB au début des années 2000, tout comme Yoann Offredo. La flamme ne s’éteint pas !
Albert LE ROUX
Au lendemain de la guerre et jusqu’au début des années 90, une vraie filière de coureurs bretons alimente l’effectif de l’ACBB avec plus ou moins de réussite. Nous en avons comptabilisé dix-sept, mais cette liste n’est peut-être pas exhaustive. Alors si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à nous le faire savoir à redaction@sportbreizh.com
Jean Robic. Le passage dans les rangs de l’ACBB du vainqueur du premier Tour de France de l’après-guerre reste une énigme. Son nom est noté dans le livre « ACBB, Histoire d’un club de légende » édité par le club en 2004. Une chose est sûre, le Morbihannais qui a passé sa jeunesse entre la Bretagne et Paris, notamment pendant la guerre, fut licencié au Club Cycliste de Saint-Cloud et travailla chez un marchand de cycles de Boulogne-Billancourt, Henri Saussin. Affaire à éclaircir…
Joseph Groussard. L’aîné des frères Groussard, vainqueur de Milan-San Remo en 1963, fit partie des grandes équipes professionnelles de l’ACBB, Helyett-Potin, Essor-Leroux puis Helyett-Leroux entre 1956 et 1960.
Raymond Guégan. Le vainqueur de Paris-Tours en 1952 et de Paris-Bourges en 1957 est né à Laon dans le département de l’Aisne mais sa famille est originaire de St-Brieuc. Il sera professionnel chez Essor-Leroux, l’une des deux équipes professionnelles de l’ACBB en 1956-57.
Georges Groussard. Pendant ses années de service militaire, le cadet des Groussard signa à l’ACBB sur les conseils de son frère Joseph. A venir, le volet 3/7 sous les couleurs de l’ACBB, Le bidasse Georges Groussard remporte Paris-Verneuil.
Désiré Letort. Le Plancoëtin est le premier d’une série de coureurs du pays de Dinan à tenter sa chance avec succès à l’ACBB en 1964.
Robert Bouloux (ci-dessous). Sur les conseils de Désiré Letort, Robert Bouloux débarque à l’ACBB en 1966. A venir, le volet 4/7 sous les couleurs de l’ACBB : Les années bonheur de Robert Bouloux.
Yves Ravaleu. En 1967 le coureur de Langrolay-sur-Rance est sacré champion de France du contre la montre par équipe sous les couleurs de l’ACBB. Il rejoindra ensuite l’équipe professionnelle Pelforth-Sauvage-Lejeune, puis Sonolor-Lejeune.
Marcel Boishardy. Le champion de Bretagne sur route de 1968, passé professionnel chez De Kova-Lejeune et qui deviendra directeur sportif de l’équipe Wolber-Spidel et du Centre Louison Bobet, est aussi passé par l’ACBB.
Lucien Tarsiguel. Le Finistérien, double vainqueur de l’Essor Breton (1968 et 1976) tenta l’aventure de l’ACBB en 1974 sans réussir à passer professionnel. Il reviendra en Bretagne gagner de nombreuses épreuves.
Patrick Béon. Le Rennais gagnera notamment Paris-Roubaix amateur en 1973 sous les couleurs de l’ACBB avant de passer pro chez Peugeot l’année suivante.
Christian Raymond. Né à Avrillé dans le Maine-et-Loire, Christian est installé en Loire-Atlantique depuis de nombreuses années. Il est sacré champion de France sur route amateur et par équipe avec l’ACBB en 1964. Il gagne aussi la Route de France. Il sera un des piliers de l’équipe Peugeot de 1965 à 1973.
Jean-Pierre Bouteille. Un Breton sacré champion d’Ile-de-France, ce n’est pas si courant. Le Plancoëtin après deux ans à l’ACBB passera pro chez Fiat en 1978. A venir, le volet 5/7 sous les couleurs de l’ACBB, Et Jean-Pierre Bouteille devint champion d’Île-de-France.
José Beurel. Ce coureur, issu de la filière du CC Plancoët, fut licencié à l’ACBB pendant plusieurs saisons au milieu des années 70. Beurel ne réussit pas à passer pro. Il gagna néanmoins Paris-Ezy en 1975 et Paris-Mantes l’année suivante.
Pascal Campion. Le Brestois, spécialiste de la piste, réalise sa première année chez les seniors à l’Insep. Le temps de se faire remarquer par les dirigeants de l’ACBB. Il passe deux ans dans le club parisien et passe pro chez La Redoute Motobécane en 1984. Voir bientôt, le volet 6/7 sous les couleurs de l’ACBB, "Pascal Campion : « j’ai passé mon voyage de noce chez Mickey Wiégant »."
Jean Guérin. Coureur chez Peugeot-Shell en 1986 et Z-Peugeot en 1987, le Rennais n’a pas utilisé l’ascenseur ACBB-Peugeot pour passer pro. C’est en 1990 pour sa dernière saison, alors qu’il est redescendu chez les amateurs qu’il porte les couleurs grise et orange du club parisien.
Didier Champion. L’ancien coureur de l’UCLH, vainqueur du Tour de Bigorre, 1er du Prix Bertrand Come, etc., va faire une grande partie de sa carrière à fin des années 80 et au début des années 90 dans les clubs parisiens, l’US Créteil puis l’ACBB.
Christophe Garçon. Le coureur du CC Rennais terminera sa carrière amateur à l’ACBB entre 1990 et 1992. (Voir bientôt le volet 7/7 sous les couleurs de l’ACBB - Christophe Garçon capitaine (de route) de la Légion étrangère).
L’effectif de l’ACBB compte aujourd’hui 135 licenciés. Ici une partie des départementaux et des Ufolep (Albert Le Roux)
La section cycliste de l’ACBB possède aujourd’hui 135 adhérents dont la plupart dans les catégories départementales et Ufolep. Néanmoins le club possède toujours une équipe de jeunes coureurs de 2e catégorie, complétée par une quinzaine de 3e catégorie. Bon an mal an, ils glanent une dizaine de victoires. « Nous essayons d’avoir un bon groupe homogène. Nous participons à des courses relevées en Bourgogne, en Normandie et dans les Pays de Loire, explique Jean-Claude Le Dissez, directeur sportif. Dès que nous avons un coureur qui a les qualités pour aller plus haut, nous l’encourageons à rejoindre un club de meilleur niveau ». Malgré tout, le club maintient un service course de qualité équipant ses coureurs de la tête au pied. Comme par le passé.
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