Sébastien Hinault rejoint le staff de BSE

Sébastien Hinault, qui vient à 40 ans de mettre un terme à sa carrière de coureur cycliste professionnel entamée en 1997, sera directeur sportif de l’équipe Bretagne-Séché Environnement la saison prochaine.

Il travaillera aux côtés de Roger Tréhin, également directeur sportif, et de Franck Réminel, entraîneur, sous l’autorité d’Emmanuel Hubert, manager général.

Au cours de ces dix-huit années passées dans le peloton pro, Sébastien Hinault, natif des Côtes d’Armor où il vit toujours, a porté les maillots Gan (1997-98), Crédit Agricole (1998-2008), AG2R-La Mondiale (2009-12) et IAM (2013-14).

Il a remporté dix victoires, dont Paris-Bourges 2004, la 8ème étape de la Vuelta et le Tour du Limousin en 2008, les Boucles de l’Aulne en 2012. Amoureux des épreuves flandriennes, il avait pris la 8ème place de Paris-Roubaix en 2010, son meilleur résultat dans la Reine des classiques.

Très bon sprinter, Sébastien Hinault (qui n’aucun lien de parenté avec Bernard Hinault) compte d’innombrables places d’honneur. Il a pris part à dix-sept grands Tours, dont onze Tours de France (il n’en a abandonné qu’un seul). Cette saison, il a encore pris la sixième place du championnat de France, et, au sortir d’un quatrième et dernier Tour d’Espagne, il a achevé sa carrière par une 21ème place dans Paris-Tours, le 12 octobre dernier.
 
« Il n’est pas dans mes habitudes de proposer un poste de directeur sportif à un coureur qui vient tout juste de retirer le cuissard, commente Emmanuel Hubert. Mais Sébastien a 40 ans, un énorme vécu et la tête sur les épaules. Il saura d’entrée nous accompagner, Roger Tréhin et moi. Il possède le charisme et l’autorité pour diriger les coureurs, et saura se faire respecter. Son expérience et la connaissance des courses d’aujourd’hui ont été déterminantes dans mon choix. Et avec lui, le management de l’équipe reste 100% breton. »
 
« Je suis très heureux de rejoindre l’encadrement de Bretagne-Séché Environnement juste après avoir mis un terme à ma carrière sportive, déclare de son côté Sébastien Hinault. On sent un potentiel dans cette équipe, elle va progresser, le challenge est passionnant. J’ai un avantage, bien connaître de nombreux paramètres du cyclisme d’aujourd’hui : les courses, les coureurs, les forces et faiblesses des équipes, leurs façons de faire, les technologies. Au départ, je m’appuierai là-dessus. Et puis je pense avoir toujours été assez malin sur un vélo, je devrais pouvoir le dupliquer au volant de la voiture technique. »