Il le dit lui-même : « Il faut savoir perdre pour gagner. » Et pour cause, la formule est applicable à Cyril Gautier.
Le grimpeur de poche s'est exilé l'année passée en Vendée auprès de Jean-René Bernaudeau. Il réalise une première saison intéressante. Gautier ne perd pas son esprit offensif qu'il avait déjà chez Bretagne-Armor Lux. Seule la victoire manque. Mais, au vu de son potentiel, personne ne doute d'un premier succès imminent.
Cyril Gautier apprend le métier aux côtés des Voeckler, Fédrigo ou encore Lefèvre. Mais le jeune homme est impatient. Et quand il loupe la victoire alors qu'elle est à sa portée, il se montre même dur avec lui-même. Il se qualifie de « débutant » par exemple après le dernier Grand Prix de Plumelec où il finit 6ème après avoir emmené le groupe de tête dans la dernière ascension de Cadoudal.
Aujourd'hui, Gautier avoue réaliser un gros travail mental sur lui. Il s'assagit, essaye d'être moins fougueux en course. Parallèlement à cela, il a effectué un gros travail foncier l'hiver dernier pour gagner en « coffre ». La « giclette » dans les bosses il l'a toujours eu mais le fond sur le plat, un peu moins. Il semble tout de même avoir progressé quand on voit de quelle manière il a résisté au retour de ses poursuivants dans le dernier tour de cette Route Adélie.
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que Cyril Gautier a appris. Et bien qu'il souligne encore ne pas avoir confiance en lui, on remarquera que ce n'est pas une chute survenue trois jours avant sa victoire qui l'a fait douter quant à sa participation.
Photo : Cyril Gautier en compagnie de son entraîneur Jean Yves Burlot qui est aussi entraîneur du coureur de l'équipe Bbox Bouygues Télécom et organisateur de l'Etoile de Tréssignaux.
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