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      • Ronde : Vignes (BIC 2000) a refusé de marcher au pas

      • Publié le 10/08/2012
          • Découvrez ci-dessous le résumé de l'épreuve de Coatelan en Plougonven. Et il est comme d'habitude signé Alain Podeur.
          • Ronde : Vignes (BIC 2000) a refusé de marcher au pas
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            Sur la ligne de départ à Coatélan, Maxime Cam"Le Menhir de Plounéour-Trez", absent la veille à Pleyben pour raisons professionnelles, interrogeait fébrilement son coéquipier Vincent Rouxel (UCB), paré de la Toison d’OR "J’ai appris que Benoît Sinner (Armée de terre) chante toujours un air militaire avant de s’échapper et cela a marché hier encore!". "Tout à fait, Max, les gars d’Hennebont Cyclisme qui sont partis en contre-attaque avec lui me l’ont confirmé, heureusement qu’ils l’avaient à l’œil ! Il s’était mis à chanter à tue-tête, tiens-toi bien" Rassemblement des Anciens comme des Bleus, Rassemblement à l’arrière de mon pneu! Mais, chut ! Il est là devant nous sur la ligne de départ, il porte le n°48, observons-le! " "Je crois qu’il chantonne ceci" chuchota Max à l’oreille du Jason Briochin" Depuis six mois, je suis soldat et nous aussi mon frère/Oui, depuis six mois, moi je suis soldat/Et nous aussi mon gars…".

            Comme quoi, une échappée au long cours tient à peu de choses !

            A peine le drapeau baissé, Sinner gicla comme une balle mais Maxime Cam, aux aguets et heureusement prévenu des coutumes de notre Militaire, bondit dans son sillage, imité par trois coursiers du BIC 2000, Romain Le Roux, Anthony Vignes et Julien Jégou. "Il faut rentrer, c’est la bonne, p…" Jurèrent comme un seul homme Stevan Massé (VCP Loudéac) et les fougueux Sébastien Coquil et Julien Lamour (ECL). Après avoir plafonné à 20 secondes, nos trois courageux guerriers préférèrent réintégrer le gros de la troupe. Se croyant abrité par sa tenue de camouflage, Sinner emmenait ses camarades à une allure folle et plaçait parfois des accélérations meurtrières, à deux pas de l’ancienne gare de Coatelan " Au train, bordel! "Criait parfois l’un d’entre eux" Il n’y en a plus depuis 1963" tenta de plaisanter le local Jégou entre deux relais appuyés. Au 6è passage, le peloton accusait déjà un retard quasi rédhibitoire de 2’20’’. Un Maxime Cam vorace, affichant une forme du tonnerre, dévorait les points Animateur et Grimpeur avec autant de gourmandise que notre Jean-Luc Swcharzy sur les rondelles de chorizo à l’apéritif du soir.

            Au 12ème passage, Olivier Le Gac, voyant le retard prendre des proportions vraiment inquiétantes, jeta un regard complice en direction de son coéquipier Vincent Guézennec et, un sprint ravageur plus loin, la contre-attaque était sur les rails "Ils ont été retirés en 1967!" Aurait dit le Sieur Jean André, organisateur de cette belle étape. Bien entendu, Vincent Rouxel, accompagné de son efficace lieutenant Ronan Tassel, ne ratait pas l’aubaine à l’instar de l’épatant Alexandre Kermarec (VS Plabennec). Lors du dernier Animateur remporté une fois de plus par un Cam des grands jours, la contre-attaque revenait à 1’45’’"Holà ! Il va falloir le pied car il ne faut pas oublier que nous avons trois potes devant" chuchota Le Gac à Guézennec qui reçut le message cinq sur cinq. Ce ralentissement fit le bonheur de trois hommes qui chassaient éperdument derrière eux, les Lorientais Piotr Zielinski et Antoine Loreau qui retrouve une forme olympique et Stevan Massé qui, je persiste et signe, en gagnera une belle avant peu.

            A quatre tours de l’arrivée, le trio de braves, emmené par un Zielinski au sommet de son art, rejoignit le groupe du Maillot jaune. Le BIC 2000 jouait une partition parfaite avec trois hommes sur cinq dans l’échappée royale et deux autres pour contrôler la contre-attaque. Vignes faisait un score parfait sur les 40è et 80è kms tandis que Romain Le Roux, vainqueur la veille à Pleyben, empochait goulûment au dernier passage la prime sèche de 100 euros. Oh, mes aïeux ! Les attaques du dernier tour, un coup c’était Cam, ensuite Jégou…Avant le dernier virage précédant l’arrivée, quelqu’un aurait parait-il entendu, j’en doute quelque peu, un intimidant: GARDE A VOUS ! Je répète : GARDE A VOUS ! Lançait le Militaire Sinner. Mais les jeunes loups n’obéirent pas aux ordres et, après un sprint échevelé, Anthony Vignes l’emportait d’une roue sur l’excellent soldat de l’Armée de Terre et un Maxime Cam haut de gamme complétait le podium. Vincent Jason Rouxel possède une bonne marge de sécurité pour conserver sa Toison d’OR mais que la lutte est épique entre David Cherbonnet (VCP Loudéac) et Stephen Guével (CC Bourg-Blanc), trois petits points les séparent à nouveau, une broutille!

            Alain Podeur membre du bureau de la Ronde

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