"C’est une bonne nouvelle qu’AG2R La Mondiale prolonge son engagement avec notre équipe jusqu’en 2020. C’est une grande chance, peu d’équipe peuvent annoncer deux ans avant un terme, la prolongation du contrat en cours. Cela permet à tout le monde de travailler dans la sérénité.
Concernant le Tour de France, je suis très satisfait de la deuxième semaine de course. Mon classement est très bon, je suis à proximité podium et bien que cela ne soit pas loin derrière, tout reste ouvert. J’entame parfaitement les Alpes. J’ai acquis de l’expérience, de la sérénité qui se dégage de mes trois Tour de France.
Je suis arrivé moins dans l’inconnu et je gaspille moins d’énergie dans les moments clés. Je me réjouis d’avoir passé ce cap psychologique. Malgré cela, tout reste à faire. L’objectif est d’être le plus haut possible. Je veux faire mieux que par le passé. Je ne veux pas courir de manière désordonnée.
Derrière moi, il y a des coureurs offensifs. Je suis en position de pouvoir les accompagner. Cela va être une course par élimination, je ne pense pas que tout le monde puisse tenir ce rythme sur les étapes de montagne.
Il va falloir être fort psychologiquement. Il y aura peut-être une fenêtre et se dire que sur une seule étape, il peut y avoir des écarts. Il faut que la course se décante de bonne heure pour espérer des écarts.
Finhaut est une montée très difficile, peut-être l’une des dures du Tour de France. C’est une belle montée pour grimpeurs. Au lendemain de jour de repos, il peut se passer des choses mais il est parfois difficile d’attaquer sur ce Tour de France.
J’ose croire qu’avec la fatiguée accumulée, la densité dans le top dix va s’atténuer. A mesure que Paris se rapproche, les ambitions s’affirment. Les Alpes devraient bien nous convenir, ce sont les routes du Dauphiné, j’ai conscience du challenge qui nous attend."
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