Roger quelle était la tactique au départ de cette étape ?
« Au briefing, on avait dit qu’il ne fallait surtout pas louper l’échappée du jour. La 1ère aura été la bonne puisque Jean-Marc s’est retrouvé à l’avant avec 5 autres coureurs : Ryan Eastmann (Brontrager Livestrong Team), Sébastien Harbonnier (Armée de Terre), Michael-Valgren Andersen et André Steensen (Glud & Marstrand - LRO) et Nick Van Der Lijke (Rabobank). Quand l’écart est monté à 6 minutes à mi-course les équipes Rabobank aidé par Endura Racing et Europcar se sont mises à rouler et l’écart à diminué.
A 30 kilomètres de l’arrivée Jean-Marc, est ressorti avec un Rabobank et un Glud & Marstrand mais à 20 kilomètres de l’arrivée il s’est retrouvé tout seul. C’est à ce moment-là, alors qu’il n’avait plus que 30 secondes d’avance que Johan Le Bon est sorti du peloton pour aller le chercher et ils ont fait les 18 derniers kilomètres à deux.»
Fallait-il absolument attaquer sur cette étape pour espérer bouleverser le classement général ?
« Oui car c’était l’étape la plus dure et il fallait absolument que l’on fasse quelque chose. Comme c’était l’étape la plus dure c’était paradoxalement plus facile pour nous de tenter quelque chose. J’avais donc donner comme consigne de passer à l’attaque même si on avait des coureurs devant surtout s’il l’on voyait des possibilités sur le circuit et ça s’est super bien passé. »
Cela vous permet également de vous replacer au classement général
« Au général, on est remonté puisque l’on est 5ème, 6ème et 7ème (avec Malacarne, Bideau et Le Bon). Mais il ne reste que deux étapes et on traîne le boulet des 2 minutes 30 de la 2ème étape et je pense que ce boulet on va le traîner jusqu’à la fin.
Si on n’arrive à refaire quelque chose demain, je pense que l’on arrivera à reprendre quelques secondes mais ça va quand même être difficile. Avec plus d’une minute de retard ça va être très dur de reprendre ce temps sur une seule étape car cela sera impossible sur la dernière étape dimanche. On va essayer, on ne va pas se laisser faire comme ça, mais ça va être très difficile »
N’avez-vous pas de regrets suite à la 2ème étape où peu d’équipes vous ont aidés dans la poursuite ?
« Si, il y en a et les autres directeurs sportifs se sont aperçus trop tard que l’écart était élevé et que l’échappée se montrait donc très dangereuse. Ce jour-là, on a roulé 60 bornes sans aide et les autres équipes sont venues nous aider mais c’était trop tard. Cet handicap, on va le traîner jusqu’à la fin de ce Tour de Normandie et c’est dommage. »
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