Pour la première fois présent à Fréjus avec un dossard, le quadruple champion du monde de Formule 1, d'avantage habitué aux épreuves cyclo-sportives, notamment les Etapes du Tour, avouait avoir pris beaucoup de plaisir sur les sentiers du Massif des Maures.
« C’est autant une aventure humaine qu’une épreuve cycliste, explique le champion, « finisher » en 5h19’15’’ (307e sur près de 2000 !). Je suis venu avec deux amis et c’était très agréable. J’aime ces ambiances, j’aime me mêler à ces pelotons même si je n’ai pas encore assez d’expérience du VTT (il n’avait participé jusqu’au Roc d’Azur qu’au Cape Epic, une course en étapes en Afrique du Sud). D’une façon générale dans le sport mais aussi dans la vie, l’essentiel pour continuer à avancer est d’avoir des objectifs à relever.
Ce Roc Marathon en était un. Mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi technique. Les descentes sont mon point faible… très faible même. Je n’ai pas la technique. J’ai peur, je me crispe et je perds donc énormément de temps. Pourtant, les pilotes, nous avons une faculté à anticiper et à avoir un regard qui va loin devant. Mais ma crispation m’empêche de passer ce cap et de mettre ça en place. A un moment, j’étais tellement lent que j’ai planté de l’avant et suis tombé. On dit généralement que plus on va vite, plus c’est facile… Encore faut-il réussir à aller vite. J’ai beaucoup de respect pour tous les champions. »
Source: Roc d'Azur.
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