Photo Elen Rius
Moins optimiste, Laurent Pichon en sait plus sur l’état de ses blessures : « On m’a décelé, depuis la semaine dernière, une fêlure au scaphoïde et à la tête du radius. Finalement, la radio ne montrait rien mais ils ont trouvé quelque chose au scanner », explique le breton. « C’est à la fois rassurant comme je sais maintenant d’où vient mon mal mais c’est embêtant. » Ce diagnostic le contraint à porter une atelle et pour éviter de bouger son poignet : « Je suis immobilisé pour quinze jours voire trois semaines. »
Le coureur breton ne peut pas enfourcher son vélo tout de suite et il doit remettre à plus tard son retour à la compétition : « J’aurais bien aimé reprendre la route mais je vais devoir faire du home trainer. Et je vais reprendre le plus vite possible pour être opérationnel. J’ai fait une croix sur Paris-Nice et sur les courses qui arrivent. Je ne sais pas quand je vais reprendre : on verra suivant l’évolution de la douleur » commente-t-il. Le bilan est donc nettement moins positif que la semaine dernière mais Laurent Pichon se veut confiant : « Il n’y a plus qu’à réparer et ça va être bon. »
Propos recueillis par Pierre Le Corfec, en photo: Laurent Pichon après sa chute lors du Giro en 2013, Dèja touché au niveau du visage (Photo Ferrari - LaPresse)
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