Pichon : « Pas le top encore »

Le Finistérien se remet doucement de sa chute survenue le week-end dernier lors de la quatrième étape de l’Etoile de Bessèges. Le coureur de la fdj.fr est déçu que cela arrive alors qu’il était en pleine préparation. Il garde cependant le moral grâce aux nouvelles rassurantes sur son état et espère pouvoir vite reprendre la route.

 

 

« Ça va mieux mais ce n’est pas le top encore. » C’est un Laurent Pichon déçu que l’on a eu ce lundi. Joint par téléphone, le coureur de la fdj.fr, tombé la semaine dernière, est freiné dans sa préparation : « Mon pic de forme devait être prévu pour Paris-Nice (9 au 16 mars) mais je ne sais même pas maintenant si je vais pouvoir y participer. » déclare le Breton. Touché au visage, il n’a pas effectué de sortie en vélo depuis sa chute : « J’ai fait trois séance de Home Trainer depuis la semaine dernière. J’ai fait un peu de marche aussi pour avoir une activité physique.  Avec des points de sutures au niveau de mon visage (au niveau de l’arcade et de l’oreille),  je n’arrive pas à mettre mon casque. »

Cependant des nouvelles rassurantes sont apportées aujourd’hui par des examens au niveau de son poignet (lui aussi touché), aucune fracture n’a été trouvé : « J’avais peur de souffrir d’une fracture au niveau du poignet mais ce n’est qu’un déplacement. Avec une fracture du scaphoïde,  j’en aurai eu pour au moins trois mois de récupération. »

Laurent Pichon espérait recourir de nouveau à l’occasion du Tour du Haut Var qui se court ce week-end mais il sera peut-être encore un peu juste. Son retour devrait s’effectuer la semaine suivante aux boucles sud d’Ardèche mais rien n’est sûr encore. Il veut enfourcher son vélo le plus rapidement possible : « dès que je n’ai plus de douleur au niveau du poignet je reprendrai la route. » Le coureur de la fdj.fr garde le moral : « Je garde le moral en me disant que ça aurait pu être pire si j’avais eu une fracture du scaphoïde, c’est un peu frustrant car la forme était là, comme on dit c’est le risque du métier. »

 

Propos recueillis par Pierre Le Corfec, en photo: Laurent Pichon après sa chute lors du Giro en 2013, Dèja touché au niveau du visage (Photo Ferrari - LaPresse)