Perrig comment c’est passé votre seconde semaine ?
La semaine est passée très vite avec la défense du maillot jaune : tout a bien fonctionné. En plus, dans les Pyrénées, j’étais sur un terrain que je préfère car les étapes de plaine, ça frotte et il y a de la nervosité. La course est quand même tendue. Mais la charge de travail est considérable et la gestion du physique et du mental sont très importantes. Nous sommes soumis à beaucoup de sollicitations de la part des médias et du public. Mais c’est la rançon du succès."
Et cette arrivée dans les Alpes ?
"Pour l’équipe Europcar, l’objectif reste la défense du maillot de Thomas Voeckler, ils nous restent encore 2 jours de travail.
Samedi, il y a le chrono donc pour la suite on verra... Mais nous aurons vécu un joli Tour de France grâce à Thomas, dans une superbe ambiance. Vous savez, nous sommes une équipe de copains."
Vous attendez l’arrivée avec une certaine impatience ?
"Oui car ce Tour est passé tellement vite qu’il faudra prendre un peu de recul par rapport à tout ça. J’ai hâte de retrouver ma compagne et ma fille. Je vais essayer de venir en Bretagne une petite semaine pour profiter d’un peu de calme."
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