Nos photos : Perrig à l'arrivée à Oyonnax et à Gérardmer.
Perrig, quel a été votre programme durant la journée de repos ?
« J’ai fait la grâce matinée en me levant à 9h00 puis après le petit déjeuner nous avons été roulés une cinquantaine de kilomètres. Au retour, nous avons déjeuné avant une bonne sieste, un passage auprès de l’ostéopathe puis un bon massage. Mais le jour de repos, nous prenons notre temps surtout.»
Lors de notre dernier entretien, vous étiez prêt de nouveau à attaquer sur les étapes vosgiennes ?
« Sur l’étape de la Planche des Belles Filles, nous avons un peu payé notre échappée de la veille. C’est pas mal, nous nous sommes montrés mais ce qui compte sur le Tour, c’est de mettre au fond et pour l’instant, il n’y a rien dans la sacoche. Nous allons de nouveau recommencer, il y a quoi faire avec Thomas, Pierre et Cyril.»
D’après vous, la course peut-elle changer avec l’abandon de Contador ?
« Avec l’équipe Astana, il y a un peu plus de liberté pour les échappées et ça c’est bien. Mais il reste de sacrés candidats comme Rodriguez qui est capable de se glisser dans un coup et d’aller remporter une étape. Pour nous, il faut éviter de tomber le même jour que lui dans une échappée par exemple.»
Nous allons vous voir de nouveau à l’attaque avec votre équipe ?
« Toutes les étapes qui arrivent peuvent nous correspondre mais il va falloir que les jambes suivent. Il faudra être vigilant et être motivé pour se glisser dans un coup.»
Nous avons l’impression que vous avez passé un palier sur vos grands tours de cette année 2014 !?
« J’ai déjà retrouvé la forme que j’avais sur le Tour d’Italie. Mais surtout, je suis un coureur qui a besoin de jours de course pour arriver en forme. J’ai regardé sur un site internet les jours de courses que j’avais. Je suis le coureur du peloton professionnel qui a le plus de kilomètres en course. J’ai beaucoup couru et j’ai besoin de ça pour marcher. Les années où j’ai bien marché, c’était celles où j’avais des jours de courses et donc des années pleines. Je suis résistant, endurant et je récupère bien, comme un vrai Breton. Pour conclure, je pense que je suis arrivé à ma pleine maturité.»
Le grand public vous découvre, comment réagissez-vous à cela ?
« (Rire) J’ai toujours été là, je fais mon travail mais peut-être on ne le voit pas .En 2011, j’avais fait un bon Tour aussi, j’avais roulé pendant dix jours pour le maillot jaune de Thomas Voeckler. J’étais à l’époque en bonne condition mais cette année avec le Giro et le Tour, j’ai une chance de pouvoir m’exprimer sur les courses que j’aime.»
Interview réalisée le 15 juillet par Thierry Lirzin
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