Paris-Roubaix et le Tour de France dans le wagon de l'Armistice

En prélude à la présentation des équipes du 116e Paris-Roubaix, la ville de Compiègne et Amaury Sport Organisation ont commémoré le centenaire du cessez-le-feu de la Première Guerre Mondiale à travers un film retraçant le rôle de la bicyclette au sein de l’armée française.

Une autre cérémonie s’est déroulée en soirée à la clairière de Rethondes, que le parcours de Paris-Roubaix effleure au plus près cette année en guise d’hommage aux millions de victimes de la Grande Guerre dont deux vainqueurs du Tour de France, Octave Lapize et François Faber. Christian Prudhomme est monté dans le wagon où fut signé l’armistice pour apposer dans le livre d’or les mots du Tour de France et de Paris-Roubaix. « Au-delà des faits sportifs, nos compétitions cyclistes s’inscrivent dans l’histoire de France et dans la vie d’aujourd’hui », a insisté le directeur des deux épreuves. Après le premier conflit mondial, les routes étaient dans un tel état de démolition que la reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix renaissant, le 20 avril 1919, a généré l’expression « l’enfer du Nord » qui demeure, près de cent ans plus tard, la marque de fabrique de l’événement.