Crédit photo : A.S.O./Gruber images
Les spécialistes connaissent la petite musique des pavés de Roubaix, sur laquelle ils commencent à danser après une centaine de kilomètres de course, en sortant du village de Troisvilles. Les plus observateurs d’entre eux se rendront compte que l’entrée en matière a été légèrement écourtée (0,9 km vs 2,2 km en 2018).
Concentrés sur cette séquence où débute déjà la course par élimination, ils auront tout de même dès le deuxième secteur (#28, de Briastre à Viesly) une pensée pour Michael Goolaert, pour qui une stèle a été installée là où il a été victime d’un arrêt cardiaque l’année dernière.
Les efforts se poursuivront ensuite dans le Cambrésis, en prenant cette-fois ci une option Est qui conduira le peloton dans le sens inverse par rapport à 2018 sur les secteurs de Quiévy (#26) et de Saint-Python (#25), puis sur le secteur de Vertain (#24) qui n’avait plus été emprunté depuis 2017.
A partir de l’entrée dans le Valenciennois, soit au secteur #23, le tracé de la Reine des classiques n’a pas été retouché jusqu’au vélodrome de Roubaix. Pour autant, la carte officielle a subi une légère modification.
Suite à un relevé plus précis effectué lors d’une séance de reconnaissances, la distance de la Trouée d’Arenberg (#19) a été ramenée de 2 400 m à 2 300 m… sans qu’aucun pavé ait été retiré !
La difficulté de la première portion classée 5 étoiles, celle où la course entre les prétendants au titre prend une tournure décisive, reste donc intacte. Il faudra toujours en sortir dans le groupe de tête pour espérer lever les bras à Roubaix.
Entre les deux, les explications et les coups du sort se joueront notamment sur les secteurs de Mons-en-Pévèle (#11) et du Carrefour de l’Arbre (#4), également évalués au plus haut niveau de difficulté.
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