Paris-Roubaix 2018: Les infos

Les 175 coureurs prêts à affronter l'Enfer du Nord ont été présentés au public samedi, à Compiègne. À la veille de la Reine des classiques, Greg Van Avermaet ou encore Peter Sagan cherchent la solution pour triompher de l'armada Quick-Step.

 

Greg Van Avermaet: "j’espère être dans le bon timing "

Alors qu’à la différence de l’an passé, il n’a pas remporté de course sur les pavés en ce début de saison, le vainqueur sortant Greg Van Avermaet a déclaré à la veille de remettre son titre en jeu : « Ça fait toujours du bien de revenir ici (à Compiègne). J’ai effectué une reconnaissance hier et j’ai apprécié retrouver les pavés. J’ai aussi fait un tour du vélodrome à Roubaix. Ça a ravivé en moi de grands souvenirs. Je suis dans une condition physique équivalente à l’an passé. Je n’ai pas fait des choix tactiques judicieux jusqu’à présent mais j’espère être dans le bon timing demain. Avant tout, je dois m’occuper de moi-même et essayer decontrôler la course en flairant les bons coups. Je suis assez rapide au sprint, je n’ai donc pas besoin d’arriver en solitaire sur le vélodrome pour viser la victoire. »

 

Peter Sagan: « La meilleure défense, c’est l’attaque »

Le champion du monde Peter Sagan a encore été au centre de toutes les attentions à la veille de Paris-Roubaix. Avec une question centrale : comment se défaire de l’étau Quick Step. « La meilleure défense, c’est l’attaque », a-t-il lancé au micro des speakers. « Je dois rester calme et cool, a-t-il expliqué par ailleurs. Nous avons aussi une bonne équipe et c’est à nous d’inventer une tactique nouvelle. Quick Step a dominé le début de la saison des classiques mais nous ne sommes pas encore à la fin de la période. Porter le maillot de champion du monde ne me pèse pas. Je suis serein. Je vais faire de mon mieux. Je n’ai encore jamais gagné Paris-Roubaix mais j’aimerais beaucoup franchir la ligne en premier sur le vélodrome. C’est une course très intéressante et pour moi, c’est la classique la plus importante. »

 

Marcel Kittel est de retour à Paris-Roubaix après son unique participation, néo pro en 2011 (il n’avait pas terminé l’épreuve). « Ma présence ici est fortement motivée par la préparation du Tour de France, a indiqué le sprinter allemand. Une grande partie des secteurs pavés sera également empruntée lors de la neuvième étape. C’est important pour moi de me tester sur ces routes. »