Les temps forts de la saison se profilent déjà à l’horizon. Dans le peloton mondial, chacun a accompli selon ses objectifs un travail hivernal exigeant et la plupart des coureurs ont accroché leurs premiers dossards sous le soleil d’Australie, d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient ou encore d’Espagne.
Une partie d’entre eux reprend justement contact avec la compétition en pensant avant tout à la campagne des classiques flandriennes, dont le rendez-vous le plus spectaculaire est fixé entre Compiègne et Roubaix le 8 avril prochain.
Plus précisément, c’est à partir de l’entrée dans Troisvilles, après une petite centaine de kilomètres, que les coureurs seront confrontés aux secteurs pavés, dont le chronométrage, en très légère baisse cette année, reste dans les plus standards les plus élevés. La distance totale atteint 54,5 km (vs 55 km en 2017), alors que la moyenne des dix dernières éditions est de 52,58 km.
Depuis de nombreuses années, les organisateurs de Paris-Roubaix contribuent à la découverte et à l’entretien de ces chemins atypiques qui garantissent le spectacle le jour de la course et préservent surtout le patrimoine paysager de la région. Dans cette perspective, les changements apportés pour l’édition 2018 concernent les trente kilomètres suivant le passage à Troisvilles.
Le secteur de Saint-Python fait son retour sur le parcours après une année de « jachère », mais sera emprunté en sens inverse par rapport à 2016. Et les coureurs se testeront surtout un peu plus loin entre Saint-Hilaire et Saint-Vaast sur une portion inédite de 1500 mètres. Ce nouvel ordonnancement ne devrait pas peser d’une façon décisive sur le scénario de Paris-Roubaix, les acteurs majeurs étant principalement incités à passer à l’offensive dans les 100 derniers kilomètres.
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