Le rythme est élevé, l’écart atteint près de sept minutes mais le final escarpé fait des dégâts. L’échappée perd des éléments et le peloton ne recolle pas. Elie Gesbert est décroché du groupe de tête dans la dernière difficulté à 12 kilomètres de l’arrivée mais témoigne d’une bonne forme. Il promet de remettre ça avant la fin de la semaine.
Elie Gesbert
« Ça fait du bien d’être acteur de la course. Mais quand on voit que c’est Magnus Cort Nielsen présent dans l’échappée matinale qui va à la victoire, c’est une frustration de lâcher si près du but. J’aurais aimé aller jouer la gagne. J'étais avec de très bons rouleurs, de très bons coureurs. J’ai donné le meilleur mais il me manque 10 kilomètres.
Aujourd’hui, c’était une étape un peu casse- pattes où l’échappée risquait d’aller au bout. Pour prendre l’échappée, ça a bataillé une dizaine de kilomètres, c’est parti par grappes de 4 ou 5 coureurs et on s’est retrouvé à 13 devant. Même avec des gars comme De Gendt ou De Marchi il faut y croire, sinon ça ne sert à rien de tenter. Je savais qui pointer, mais je savais aussi que ça allait être difficile dans le final...
Les deux premières journées ont pesé et ont fatigué tout le monde. Les bordures c’est de la tension, ça roule vite, ça laisse des traces. Pour l’instant ma forme s'améliore crescendo, donc il faudra y retourner ! »
Sébastien Hinault - Directeur sportif
« Il a manqué dix kilomètres, c’est dommage et c’est un peu frustrant quand tu vois que l’échappée va au bout. Avec Cort Nielsen, ça aurait été difficile de gagner mais on ne sait jamais. Arriver pour la gagne aurait été bien mais malheureusement Elie a coincé dans la dernière difficulté.
Je lui ai dit d’y croire et de ne pas rester dans la roue de Le Turnier qui avait déjà lâché. Elie était à fond lui aussi. Mais l’étape avait été exigeante, ça a roulé à bloc toute la journée. C’était un parcours qui convenait à Elie mais c’est vrai qu’il était avec des « machines », de coureurs de très haut niveau. Il y a forcément un peu de déception mais si on veut gagner des étapes, c’est comme ça qu’il faut faire. On a vu aujourd’hui que c’était jouable, il ne manque pas grand-chose.
Le positif c’est que nous sommes capables d’accompagner les meilleurs sur ce genre d’étape. Le début de la semaine a été compliqué mais on est reparti sur un nouveau Paris-Nice. Les bordures c’est fini, les parcours peuvent mieux convenir à Elie Gesbert, Laurent Pichon, Amaël Moinard et pourquoi pas André Greipel vendredi. On a encore trois étapes où on aura notre chance, il faut les faire à bloc. »
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